Un des dossiers clés de la Tunisie nouvelle : Une justice équitable et à une seule vitesse
Le secteur de la justice est l’un des dossiers brûlants bénéficiant d’un suivi quotidien de la part du Président de la République qui se penche personnellement sur ce volet essentiel à la gestion des affaires de l’Etat, notamment en matière d’assainissement de l’administration et de lutte contre la corruption.
Raison de plus, en cette nouvelle phase de l’histoire de la Tunisie où le Chef de l’Etat a clairement annoncé et réitéré sa détermination à ce que la justice joue pleinement son rôle qualifié de “crucial” pour faire rendre des comptes à tous ceux qui se sont rendus responsables d’actes préjudiciables envers le peuple tunisien.
C’est ce qu’a tenu à mettre en relief le Chef de l’Etat, il y a à peine deux jours en recevant la ministre de la Justice. «La justice doit être équitable pour tous, a-t-il martelé en substance, dans le sens où il s’agit d’un des piliers essentiels de l’État et qui permet à tout un chacun de bénéficier pleinement de ses droits ».
Outre cet aspect primordial, le Président Kaïs Saïed a mis l’accent sur la nécessité de s’éloigner des lenteurs et autres lourdeurs dans le traitement des nombreuses affaires devant être tranchées dans des délais raisonnables, «car le temps judiciaire est un élément central pour atteindre la justice souhaitée».
Il est utile de souligner que certaines parties recourent à l’obligation de respecter les procédures et exploitent ce principe, devenu un prétexte notoire pour faire traîner en longueur le déroulement de certains procès.
Or, sur ce point précis, le Chef de l’Etat a été clair et catégorique en rappelant que les procédures sont «mises en place car elles sont nécessaires pour garantir, certes, un procès équitable, sans devenir, toutefois, une fin en soi, ni une excuse pour laisser ”dormir“ des dossiers pendant des années».
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que le Président de la République met en exergue les vertus de ce qu’on appelle le «temps judiciaire».
En effet, lors de son entretien avec la ministre de la Justice, au début du mois d’août dernier, le Chef de l’Etat avait déjà déclaré haut et fort que «le temps judiciaire fait partie intégrante de la justice et, de ce fait, il est appelé à être appliqué équitablement à tous».
Et tout en réaffirmant le rôle central du ministère public dans le processus de l’engagement de poursuites contre toute personne enfreignant la loi, le Président de la République a souligné l’impératif de résoudre, dans les meilleurs délais, bon nombre d’affaires qui font du surplace depuis des années….
Il y a lieu de reconnaître que le Président Kaïs Saïed a, dès les premiers mois ayant suivi le déclenchement du processus du 25 juillet 2021, fait savoir que la Justice devrait être assainie dans la mesure où la logique indique qu’il ne peut y avoir d’éradication de la corruption et qu’on ne peut mettre un terme aux abus et autres dépassements de la loi qu’après l’assainissement total de la Justice.
On constate, à ce propos, que lors des dernières années, il y a eu des reports «prémédités et injustifiés» pour l’ouverture des dossiers, pourtant prêts à être instruits, d’où la volonté affichée par le Chef de l’Etat d’empêcher la réédition de pareilles situations.
En outre, et dans un souci d’équité, le Président Kaïs Saïed considère qu’il est inadmissible de tolérer une justice à deux vitesses, à savoir une pour les pauvres, et une autre pour les riches.
En tout état de cause, tous les citoyens sont égaux devant la Justice indépendamment de leur rang professionnel ou social, ce qui devrait, à n’en point douter, contribuer à la préservation de la paix sociale dans la mesure où tous les citoyens, où qu’ils se trouvent, sont persuadés que personne n’est au-dessus de la loi et que chacun est traité selon ce qu’il fait, non selon qui il est.
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