Trois questions à un champion | Fares Châanbi (cité nationale sportive) : “La boxe, ma raison de vivre ”
Au départ, la boxe était une issue pour lui pour ne pas s’égarer socialement. Le sport a changé sa vie. A 18 ans, il rêve de faire une carrière de boxeur d’élite.
Comment avez-vous attrapé la passion de la boxe ?
Au départ, je n’étais pas passionné par ce sport. A l’âge de 12 ans, je suis allé avec un copain voir les entraînements à l’Association de boxe de la Cité nationale sportive d’El Menzah. Je voulais au départ faire du sport pour éviter de m’égarer socialement. Je me suis entraîné trois mois seulement. J’ai arrêté la boxe pendant une année. Franchement, je n’ai pas accroché tout de suite. Mais je suis resté connecté en suivant les combats internationaux. J’avais aussi les yeux sur mes copains qui ont, eux, continué la boxe. Parmi eux, six ont intégré l’équipe nationale junior. Je me suis alors dit: pourquoi pas moi ? J’ai donc réintégré le club et j’ai repris la boxe.
En reprenant la boxe, un an après, quelles étaient vos ambitions?
Mon premier objectif était d’intégrer l’équipe nationale comme l’ont réussi à faire mes copains. Ce qui m’a encouragé en plus, c’est que les portes de l’équipe nationale ouvrent de nouveaux horizons en découvrant entre autres le monde.
Dans un premier temps, j’ai rallié l’équipe nationale après avoir remporté le titre de champion de Tunisie de première année junior. Après, ce fut la période difficile du confinement qui a duré deux ans. Entretemps, je suis monté dans la catégorie espoir et on m’a convoqué de nouveau en sélection nationale.
Quels sont vos projets d’avenir ?
Je veux déjà participer au Championnat du monde qui se tiendra à Paris l’année prochaine. Pour y parvenir, il faut s’y qualifier en glanant des points. Il y a déjà deux boxeurs tunisiens qui se sont qualifiés au Championnat du monde et aux Jeux olympiques. En ce qui me concerne, je prendrai part à un tournoi de repêchage qui se tiendra après la fin de la saison.
Sur le long terme, ce sont les Jeux olympiques 2028 que je vise. Avec de l’encadrement et la logistique qui va avec, mais aussi un travail d’endurance et beaucoup de sacrifices, je pourrai atteindre mes objectifs. Il suffit que je travaille dur et que je croie en moi-même. Au départ, pratiquer la boxe était un moyen pour éviter d’autres occupations pernicieuses. Maintenant, la boxe est ma raison de vivre. Je songe à faire une carrière de boxeur d’élite que je compte bien réussir.
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