Télévision nationale : pour le feuilleton de ramadan, les amis de la PDG ont la priorité
Tlvision nationale : pour le feuilleton de ramadan, les amis de la PDG ont la priorit
Le journaliste et caricaturiste, Lotfi Ben Sassi a annoncé que la PDG de la Télévision nationale, Awatef Dali, avait passé en catimini un projet de feuilleton de ramadan. Il a considéré que la PDG de la télévision nationale avait montré son incompétence et sa bassesse. Il a expliqué que Awatef Dali a décidé de mettre de côté son projet de feuilleton de ramadan, pourtant déjà approuvé, et de faire passer un autre sous la table. Il a indiqué que la commission de lecture avait élu le feuilleton meilleure œuvre présentée pour ramadan 2023. Une commission engagée et payée par la PDG.
Dans une publication Facebook du 30 décembre 2022, Lotfi Ben Sassi a indiqué que le directeur de la production à la Télévision nationale l’avait contacté afin de le féliciter. Il lui a demandé de dresser un devis. Il a été, par la suite, surpris d’un changement opéré par Awatef Dali. Il a indiqué que la PDG de la Télévision nationale n’avait pas répondu à ses appels téléphoniques ou à ses messages. Il a estimé que Awatef Dali avait accédé au poste de PDG de la Télévision nationale par des pratiques similaires, ajoytant, sur un ton ironique, que cette bassesse pourrait lui permettre d’accéder, un jour, au poste de ministre.
« Madame, je ne suis pas du tout surpris par votre impolitesse et encore moins par votre volte-face, sachant que les bassesses sont légion à la télé tunisienne.
Avez-vous encore le courage de regarder dans les yeux les honnêtes membres de la commission de lecture que vous avez envoyé balader ? Et que direz-vous au réalisateur de la télé nationale qui a travaillé comme un dingue pendant plus de deux mois sur ce projet et dont vous vous êtes foutue de la gueule ? », a-t-il écrit.
Lotfi Ben Sassi a précisé que le feuilleton en question avait pour objet de redorer l’image de la femme, longtemps bafouée par les feuilletons de ramadan, de rétablir l’ascenseur social, de débattre des véritables soucis des jeunes et de dénoncer certains hommes d’affaires véreux.
S.G