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Tataouine | Élevage camelin : L’empreinte indéniable sur les populations désertiques


Selon les statistiques de la FAO (organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) en 2021, le cheptel camelin dans le monde s’élevait à environ 34 millions de têtes dont plus de la moitié en Afrique.

En Tunisie, le secteur camelin fait l’objet, depuis 1993 d’une stratégie nationale, mais force est d’admettre qu’il souffre encore de certaines lacunes qui entravent la bonne mise en marche de cette stratégie, et sur lesquelles butent les éleveurs.

À beni Mhira, distante de 35 km de la ville de Tataouine,  c’est le fief du cheptel camelin dans notre pays avec plus de 8000 têtes et 2300 éleveurs, alors que pour le cheptel ovin, on dénombre environ 130 000 têtes.

C’est ainsi, pour dire que le dromadaire est roi dans cette région. Il occupe une place stratégique et une importance à caractère économique, social et environnemental.

Dans ces contrées, si la production de la chaîne de valeur lait et viande est un bon levier de développement, il n’en demeure pas moins important d’assurer au cheptel sous ses différentes formes (camelin, ovin et caprin) une bonne alimentation et une assistance aux éleveurs.

C’est le créneau  exploité par MVI (médical veterinary international) en partenariat solide depuis Décembre 2020 avec GMS qui est le pionnier de la nutrition animale en Tunisie.

Un partenariat enrichissant qui laisse présager un avenir florissant pour les cheptels des camélidés,  avec comme leitmotiv ; assurer une alimentation saine aux cheptels.

Les manœuvres entreprises par MVI et son partenaire incontournable GMS, ont été jalonnées de succès auprès des éleveurs qui ont appréciés l’apport considérable sur fond d’un intérêt manifeste envers cette région signé par les intervenants cités.

Ce sont les enseignements issus du colloque scientifique ayant pour thème la santé et la production du cheptel camelin organisé par (MVI-GMS) à beni mhira en marge de la 12 ème édition du festival national des jeux populaires.

Ce fut une rencontre focalisée sur les nouvelles orientations très prometteuses en mode d’élevage.

Aller sur le terrain, prêter l’oreille pour permettre aux éleveurs de présenter leurs doléances, les intervenants ont ciblé la juste pratique pour conférer à ce secteur les garanties d’une production caméline de qualité.

Comme le cheptel camelin comptabilise 73 % dans cette région sur l’ensemble du cheptel national, ce colloque est accrédité  d’une réussite incontestable au vu de l’assistance qui a dépassé toutes les espérances.

Mr Hatem Zribi ; directeur de GMS apporte son constat « organiser, valoriser et commercialiser, c’est notre doctrine tripartite mise en place en partenariat avec notre partenaire. Avec des recherches scientifiques sur l’élevage camelin, nous œuvrons pour booster le secteur. Aujourd’hui,  l’interactivité des éleveurs   a mis en exergue l’intérêt de cette perche tendue aux éleveurs  qui se font des soucis sur le sillage d’une préservation d’un animal considéré comme emblématique de leur région ».

Un colloque qui a pris l’air d’un événement dans la région avec la panoplie d’une série de recommandations émises à la clôture et résultantes des doléances des éleveurs.

Des recommandations  qui reflètent un feeling établi entre les intervenants et l’auditoire.

Il s’agit de la création d’un groupement des éleveurs des dromadaires chapeauté par MVI et ses partenaires (GMS-Techna) avec comme objectifs : développement des surfaces de pâturages au cheptel, la création d’un groupement de collecte du lait de chamelle à beni mhira, qui sera d’un apport positif pour développer un secteur laissé pour compte depuis des années, et la mise en place d’un centre de médecine vétérinaire en collaboration avec les centres de recherches en médecine vétérinaire, pour assister les éleveurs dans les plus brefs délais.

De nouveaux horizons offerts qui laissent dégager  des lendemains meilleurs pour le secteur camelin et permettra de  renforcer son rôle prépondérant dans la sphère économique.

Toujours, est-il que cela reste tributaire de l’attention manifestée dans un temps ultérieur par les différents intervenants sans omettre le rôle des décideurs politiques.

 

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