Syrie : l'Iran soutient fermement l'armée et le gouvernement après l'offensive des rebelles
Syrie : l’Iran soutient fermement l’arme et le gouvernement aprs l’offensive des rebelles
L’Iran, proche allié de la Syrie, « soutient fermement l’armée et le gouvernement » de ce pays, a affirmé dimanche le chef de la diplomatie iranienne, après une offensive d’une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes qui a permis la prise de la ville d’Alep.
L’Iran est un allié indéfectible de la Syrie, un pays où Téhéran est engagé militairement depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, avec l’envoi de conseillers, à la demande des autorités locales, pour soutenir le président Bachar al-Assad.
Une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes a pris la majeure partie d’Alep, la deuxième ville de Syrie, et son aéroport, lors d’une offensive éclair lancée mercredi qui a fait plusieurs centaines de morts.
« Nous soutenons fermement l’armée et le gouvernement en Syrie », a déclaré Abbas Araghchi avant son départ pour Damas. « L’armée syrienne vaincra à nouveau ces groupes terroristes comme par le passé », a-t-il assuré, cité par l’agence officielle Irna.
Abbas Araghchi avait estimé vendredi que ces événements en Syrie relevaient d’un « plan américano-sioniste visant à perturber la stabilité et la sécurité de la région », selon des propos rapportés par son ministère.
Le chef de la diplomatie iranienne, dont la dernière visite en Syrie remonte à octobre, se rendra ensuite en Turquie.
La visite en Syrie de M. Araghchi survient après une attaque contre le consulat d’Iran à Alep par des « éléments terroristes », annoncée samedi par Téhéran qui n’a pas donné plus de détails sur d’éventuels dégâts dans sa représentation diplomatique.
Les affrontements de ces derniers jours en Syrie sont d’une ampleur inédite depuis plusieurs années.
Un cessez-le-feu parrainé par Moscou et Ankara avait permis en 2020 d’instaurer un calme précaire dans le nord-ouest du pays, où la province d’Alep jouxte le dernier grand bastion rebelle et jihadiste d’Idleb.
Mais la trêve a volé en éclats mercredi avec le déclenchement d’une offensive surprise par des insurgés contre la ville d’Alep.
Le gouvernement syrien avait repris en 2015 le contrôle d’une grande partie du pays avec l’appui de ses alliés russes et iraniens, et en 2016 la totalité de la ville d’Alep, poumon économique de la Syrie.
© Agence France-Presse
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