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Salwa Abassi : la décision du ministère interdit le port du keffieh et de tout autre habit facilitant la triche

Salwa Abassi : la dcision du ministre interdit le port du keffieh et de tout autre habit facilitant la triche

 

La ministre de l’Éducation, Salwa Abassi a assuré que l’interdiction du port du keffieh palestinien ne ciblait pas cet habit en question ou la cause palestinienne. « Ce n’est pas le cadre adéquat… Nos élèves ont organisé plusieurs événements de soutien… Ils ont l’occasion de continuer après les épreuves du baccalauréat », a-t-elle dit.

S’exprimant le 3 juin 2024 durant « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Salwa Abassi a affirmé que l’interdiction portait sur le keffieh palestinien, mais aussi les accessoires traditionnels tunisiens si ces derniers empêchaient les surveillants d’exercer leurs fonctions durant les épreuves du baccalauréat. Elle a, également, considéré qu’on cherchait à exploiter le keffieh palestinien afin de faciliter les fraudes. « Nos examens sont sacrés… Cet acte n’est pas innocent… Il s’agit de gens n’ayant pas trouvé mieux à faire… Ils cherchent la petite bête », a-t-elle poursuivi.

Salwa Abassi a, aussi, évoqué les préparatifs et les moyens mobilisés afin de garantir la réussite des épreuves du baccalauréat. Elle a expliqué avoir procédé à une réorganisation intérieure, notamment au niveau des centres d’examens. Elle a cité l’exemple de l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable. Dorénavant, l’utilisation du téléphone sera complètement interdite pour le personnel. On devra, au lieu de fermer le téléphone portable, le présenter au directeur du centre qui le scellera dans une enveloppe.

 

 

 

Salwa Abassi a affirmé que le contrôle se fera directement sous l’autorité du ministère et des commissariats régionaux de l’éducation et non du directeur de centre d’examen. Elle a expliqué qu’une nouvelle application sera utilisée afin de lutter contre la fraude. Elle a assuré qu’il s’agissait d’une application très avancée et capable de stopper tous les mécanismes de triche. Elle a critiqué l’attitude des parents impliqués dans les tentatives de fraudes.

« Le baccalauréat est un diplôme national rayonnant et reconnu… Nous n’abandonnerons pas ce diplôme… Je considère qu’il a la même importance que le drapeau national et l’emblème de la République… Celui qui porte atteinte à un diplôme national a porté atteinte à la Tunisie… C’est comme si c’était un terroriste… Je ne veux pas faire preuve de régionalisme, mais dans certaines régions il y a zéro fraude… Il s’agit d’une question culturelle », a-t-elle déclaré.

La ministre de l’Éducation a assuré que l’échec dans le baccalauréat n’était pas une finalité. Elle a expliqué qu’il était préférable de s’orienter vers la formation professionnelle au lieu de réussir son baccalauréat avec une mauvaise moyenne ou de tricher. La ministre a, par la suite, considéré qu’il était préférable de se pencher sur l’infrastructure et la situation des élèves dans les zones défavorisées et les régions marginalisées avant de parler de digitalisation.

 

S.G


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