Culture

« Salammbô. De Flaubert à Carthage » Jusqu’au 12 janvier 2025 au Musée national du Bardo : Une dernière semaine pour redécouvrir Flaubert

Depuis le mois de septembre dernier, l’exposition « Salammbô. De Flaubert à Carthage » occupe le musée du Bardo, un évènement qui a suscité l’intérêt du public, vu sa richesse, faisant dialoguer littérature, peinture, sculpture, photographie, arts de la scène, cinéma et archéologie. Exposition phare de l’année 2024, il reste encore quelques jours pour la découvrir.

La Presse — N’était-il pas naturel, en effet, de raviver le mythe de Salammbô dans le pays même où il puise sa source ? L’ancienne Carthage, et son faubourg Mégara ont inspiré Flaubert, dont le roman a suscité jusqu’à nos jours, comme par un retour de balancier, de multiples créations plastiques en Tunisie et en France. En faisant dialoguer littérature, peinture, sculpture, photographie, arts de la scène, cinéma et archéologie, l’exposition explore l’actualité d’un ouvrage hors normes où se bousculent les préoccupations contemporaines et illustre la qualité des liens culturels qui unissent les deux rives de la Méditerranée.

A l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’écrivain Gustave Flaubert, l’Institut national du patrimoine de Tunisie, le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) et les musées de la Métropole Rouen-Normandie se sont associés pour proposer une exposition autour de l’histoire de Salammbô et faire, à cette occasion, revivre une civilisation disparue. Après Rouen et Marseille, ce fut au tour de  la Tunisie et du Musée national du Bardo d’accueillir l’exposition en collaboration avec l’Institut français de Tunisie et l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle. En effet, imprégné de couleurs, d’odeurs, de sensations, le texte de Flaubert-Source de cette exposition est parsemé d’images qui sont autant de puissants stimulants pour un peintre ou un sculpteur. Le roman exerce une grande fascination sur les artistes, dont l’attention est majoritairement retenue par la figure de Salammbô, princesse carthaginoise, fille du général Hamilcar. Mystique et magnifique, elle personnifie Carthage et sa déesse protectrice : Tanit. Ainsi en quelques décennies, Salammbô conquiert les imaginaires, fait naître un intérêt pour les investigations archéologiques sur le site de Carthage, donne son nom à une commune de Tunisie.

Dans ce haut lieu d’histoire qu’est le Musée du Bardo, les visiteurs ont eu l’occasion de découvrir des œuvres inspirées par «Salammbô», ainsi que de participer à une série d’activités culturelles, telles que des concerts, des lectures musicales, des ateliers d’écriture et des expériences en réalité virtuelle.

Ces événements ont offert une immersion dans l’univers du roman, tout en permettant une interaction créative avec le thème. En parallèle, des rencontres professionnelles et scientifiques ont permi aux experts de discuter de l’impact de «Salammbô» et de ses répercussions culturelles.

Ces échanges ont certainement enrichi la compréhension du roman et de son influence. «Salammbô. De Flaubert à Carthage» est une invitation à redécouvrir le roman de Flaubert sous un nouveau jour, en explorant son impact sur l’art et la culture, tout en rendant hommage à l’héritage historique de Carthage.

Une exposition, fruit de la collaboration entre la réunion des musées métropolitains Rouen-Normandie, le Mucem et l’Institut national du patrimoine de Tunisie, a été présentée au Musée des Beaux-Arts de Rouen en 2021, puis au Mucem à Marseille en 2022.

En partenariat avec l’Institut français de Tunisie, elle se poursuit au Musée national du Bardo, jusqu’au 12 janvier 2025.

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