Saison oléicole: Indicateur au vert à l’export, mais chute intrigante des prix en Tunisie
Les oliviers sont présents dans toutes les régions de la Tunisie, du nord au sud et de l’est à l’ouest. Le commerce de l’huile d’olive a toujours été source de richesses pour toutes les civilisations qui ont marqué l’histoire de la Tunisie. Cet arbre fruitier a depuis toujours trouvé une place de choix dans les politiques de développement. Une attention toute particulière a été portée à l’oléiculture, avec pour objectifs d’augmenter les rendements, d’améliorer la qualité des produits et de préserver la biodiversité variétale. Pour la campagne actuelle d’huile d’olive, la chute vertigineuse des prix en Tunisie interpelle et intrigue quant à l’avenir du secteur vital pour l’économie nationale.
«Le prix de vente moyen qui couvrirait les coûts de production, de transport et de presse des olives devrait se situer entre 15 et 16 dinars pour l’huile d’olive extra-vierge», a déclaré récemment Leith Ben Becher, fondateur du Syndicat des agriculteurs de Tunisie. Lors d’une intervention sur les ondes d’une radio privée, il a déploré l’absence d’une vision stratégique de la part de l’Etat, et a aussi évoqué un certain nombre de problématiques liées au secteur, notamment le nombre excessif d’intervenants.
Le syndicaliste a noté que les prix de l’huile d’olive connaissent des chutes importantes sur certains marchés tunisiens comme celui « Gremda ». Par ailleurs, il a fait savoir que les chiffres annoncés pour une production de 340.000 tonnes ne sont pas fiables. Il a également noté que la Tunisie doit se doter d’une stratégie pour réformer le système et organiser les marchés.
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