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Révolution législative : Un combat et un engagement de tous

Une dynamique générale au niveau de la présidence de la République, des Palais de La Kasbah et du Bardo (ARP, Cnrd) afin de réunir les meilleures conditions possibles pour la concrétisation de la révolution législative à laquelle on aspire depuis 2011

La Presse — Avec les directives présidentielles répétées à l’adresse des présidents du gouvernement, de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (Cnrd) les exhortant à œuvrer, dans une ambiance de synchronisation et d’harmonie, afin de contribuer, sur la base des compétences qui leur sont dévolues par la Constitution du 25 juillet 2022, en vue de participer activement à la concrétisation, dans la réalité et le vécu quotidien des Tunisiens, la tant espérée et souhaitée révolution législative, qu’on revendique depuis l’avènement de la révolution, l’on assiste ces dernières semaines à une dynamique de mobilisation citoyenne dont l’objectif principal est de réunir, ensemble, les conditions objectives pour la réussite de la révolution en question.

Ainsi le gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République et le suivi quotidien de son action multiplie-t-il les conseils ministériels restreints consacrés à tous les domaines d’activité, sans exception ni distinction ou tendance à privilégier un ministère aux dépens d’un autre, dans le but de déceler les insuffisances, identifier les difficultés de parcours mettant encore un frein à la réalisation des projets bloqués (dont les crédits de financement sont disponibles depuis des années) et enfin, trouver les solutions pratiques à même de lever  les entraves et les blocages actuels dus le plus souvent à la lourdeur excessive des procédures administratives désuetes et aussi — il faut avoir le courage de le  souligner — le  manque d’initiative et l’absence de toute volonté d’assumer leurs responsabilités dont font montre certains cadres régionaux qui attendent toujours les directives d’en haut et  s’obstinent  dans les comportements rétrogrades.

Ils oublient que les Tunisiens — comme ne cesse de le rappeler le Chef de l’Etat — n’ont plus de temps à perdre et  que la guerre anti-corruption ne peut aboutir qu’à la condition que tout le monde y adhère et ait la conscience qu’en y participant il exerce un droit fondamental et assume un devoir sacré.

Le Chef du gouvernement, les ministres et des gouverneurs se mobilisent quotidiennement afin d’œuvrer à réduire les difficultés persistantes toujours sur la voie de la réalisation des programmes de développement économique et  social lancés, en particulier, depuis l’élection présidentielle du 6 octobre 2024 et dont les contours sont dessinés et détaillés dans la loi de finances 2025 et le budget de l’Etat pour le compte de la même année.

L’annulation de plusieurs dizaines d’autorisations administratives décidée lors d’une réunion récente du Conseil des ministres, l’annonce faite par la secrétaire d’Etat, chargée des sociétés communautaires de faciliter au maximum les conditions relatives à la création de ces entreprises et l’effort de lancer au moins, en 2025, cinq sociétés communautaires par délégation, sans oublier la volonté déclarée de promulguer une loi accordant la priorité d’exploitation des terres domaniales agricoles aux lanceurs des sociétés communautaires, en particulier les jeunes dans les régions intérieures de la République et aussi les projets d’acquisition de quelques centaines de bus de transport public et de dizaines de rames de métro annoncés, au cours de la semaine écoulée par le ministre du Transport, constituent autant d’indicateurs que la dynamique de développement commence à fonctionner et à répondre aux attentes des citoyens conformément aux recommandations présidentielles.

Encore un indicateur des plus significatifs sur la volonté commune relative à la mise en œuvre de la révolution législative, dans les plus brefs délais.

Il s’agit des déclarations et des engagements que multiplient, ces derniers jours, les députés de l’ARP et du Cnrd dans le sens d’accélérer la mise au point les législations à même de baliser la voie à la promulgation des législations tant attendues par les Tunisiens.

Parmi ces législations qu’on s’impatiente à voir promulguées, l’on cite essentiellement le projet de loi relatif à l’éradication définitive du système de la sous-traitance et des contrats d’emploi à durée déterminée. Ces contrats sont qualifiés, à juste titre d’ailleurs, par le Chef de l’Etat, comme une forme d’esclavage moderne d’où son insistance permanente à ce que le Code du travail soit révisé aussi rapidement que possible dans l’objectif d’offrir à chaque Tunisien l’opportunité de disposer de son droit à la dignité via un emploi décent.

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