Quieros négocie avec la FTF : Les conseilleurs ne sont pas les payeurs !
Le comité de normalisation n’a pas à se pencher sur ce dossier. C’est complètement déplacé.
La Presse — Il ne nous semble pas que parmi les attributions du Comité de gestion désigné par la Fifa, figure la désignation d’un sélectionneur pour l’équipe nationale.
Connaissant parfaitement le sens déontologique, le professionnalisme et la prudence d’au moins deux des trois personnes qui figurent dans ce comité, nous éprouvons beaucoup de peine à croire, qu’alors que leur mission est sur le point de se terminer, qu’ils aient pris la décision de téléphoner à des chroniqueurs sportifs ( ?!) pour demander leur avis à propos du choix d’un… sélectionneur pour l’équipe tunisienne de football.
Cela rime à quoi de le faire et dans quel but ? A moins, bien sûr, que l’on veuille faire croire qu’un tel ou un tel a été approché, pour orienter la décision future.
Une immixtion
Ce serait une immixtion pure et simple dans les affaires du futur bureau fédéral, qui se retrouvera en porte à faux et aura bien des soucis pour mener à bien l’aboutissement de cette question.
Le futur bureau devrait alors se soucier davantage de ses dettes qui lui ont fait perdre beaucoup de sa crédibilité. Il a bien des choses à reprendre en main. Il a à conquérir la confiance de ses adhérents. Il se doit de mettre de l’ordre dans ce professionnalisme de façade qui démolit les clubs et bloque tout progrès du football.
Ce n’est nullement un avis d’un ancien footballeur qui, d’un coup de baguette magique, remettra tout l’étalage sur les rails. Il faut faire appel à des hommes et des femmes, compétents, en mesure de réfléchir et de trouver le moyen de tirer ce sport des profondeurs de son marasme financier et organisationnel.
Les débats de fond de caniveaux entendus sur les plateaux ont de quoi couper le souffle et de quoi faire perdre une bonne partie des illusions des plus optimistes. Le sélectionneur? Il faudrait tout d’abord trouver comment le payer, tout en se demandant ce que serait capable de faire un magicien, qui se retrouvera dans le même décor, aura à sa disposition les mêmes joueurs, les mêmes clubs, la même ambiance.
Ceux qui conseillent des noms, peut-être de connivence avec des agents intermédiaires, cherchant à placer leur pion, devraient être plus prudents.
Notre football est bien malade et n’était la présence d’une demi-douzaine de clubs qui le portent à bout de bras, en dépit de leurs propres problèmes, il aurait complètement coulé. Les «conseilleurs» n’ont jamais été les payeurs.
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