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Quand l’USM plie le match assez tôt : Une leçon de réalisme

 

Le succès monastirien n’a pas mis longtemps à se dessiner. Après le revers face à l’EST, l’USM se remet dans le bon sens et caracole en tête au classement.

En l’absence de Driss Mhirsi et Zied Aloui hors-liste, l’USM n’a pas semblé diminué pour battre le CSS et s’emparer provisoirement du leadership en attendant le match retard du co-leader «Sang et Or ». Ainsi, en gagne-petit face au CSS, mais en gagneur tout de même, dans un stade Mustapha Ben Jannet bouillant, l’USM a commencé par prendre son opposition face aux Clubistes sfaxiens à bras-le-corps. Echaudée par un climat de tension palpable suite à la défaite face à l’EST, cette rencontre avait effectivement un goût de victoire obligatoire pour les Bleus. D’ailleurs, d’un côté comme de l’autre, la victoire était impérative. Mais à ce jeu, ce sont les hommes de Mohamed Kouki qui ont su se montrer présents, portés en début de match par l’aisance de leurs milieux de terrain et l’abattage constant de leurs attaquants. Au final, les gars du Ribat ont construit leur victoire même si le score fut acquis à la mi-temps. Le début d’après-midi fut donc excellemment débuté pour les usémistes, et ce, même si la fin de match, par contre, a été quelque peu galvaudée et un rendement assez juste. Revisitons maintenant la recette usémiste, un procédé qui a permis de venir à bout du CSS. En tout début, la ferveur venue des tribunes a rapidement laissé place au premier tournant du match avec cette tête croisée imparable de Hichem Baccar suite à un coup-franc parfaitement botté par Fayçal Manai. Mérité pour les Bleus car, en début de rencontre, la domination fut locale et ainsi récompensée.

Ben Saïd rassure, détourne et galvanise

En face maintenant, à l’image de ses deux précédentes sorties, d’entrée de jeu, le CSS s’était quelque peu plongé dans une léthargie caractéristique, craquant par la suite à la 10’ de jeu. La faute à une mauvaise relance, à une faute évitable sur le couloir, et enfin, à un mauvais placement défensif conjugué à une lecture approximative du gardien sfaxien. Côté opposé par contre, le portier international Bechir Ben Saïd a commencé par rassurer, puis détourner et galvaniser par les mêmes ses coéquipiers. Samedi, le succès monastirien n’a pas mis longtemps à se dessiner. Et après le revers face à l’EST, l’USM se remet dans le bon sens et peut même aspirer au maintien en haut du pavé suite à la réception prochaine du CAB, suivi d’un déplacement à La Marsa et d’un nouveau match dans son fief contre l’UST. Le calendrier est donc favorable pour conserver la tête. Aux Ben Salem, Soltani, Dridi,  Orkuma, Jebali et autre Boubacar Traoré de s’y employer avec fortes convictions.

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