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Quand les Bleus ratent le coche : L’USM en clair-obscur

Le plein de supporters dans le parcage central n’a pas suffi à porter les Usémistes vers une 5e victoire en L1. Deux points de perdus dans un match mieux contrôlé mais mal conclu.

Pour donner davantage de relief à une saison assez bien engagée jusque-là, Mohamed Sahli a opté pour l’offensive, toutefois relative à la réception d’une toujours coriace bien qu’inconstante formation sfaxienne. L’occasion était propice de grimper un peu plus vers le sommet et, malgré un scénario ultra-favorable, l’USM n’a donc pas pu conserver son avance au score. Bref, les coéquipiers du capitaine Orkuma n’ont pas saisi leurs chances. Résultat, les gars du Ribat pointent au pied du podium, accusant toutefois juste un infime retard de trois points sur le surprenant leader zarzissien. Dimanche, pourtant, les Moez Haj Ali, Aymen Harzi et autre Hazem Mastouri étaient maîtres de leur destin et pouvaient rejoindre le CA à la seconde marche en cas de victoire. En amont donc, l’USM avait foulé la pelouse du Mustapha Ben Jannet pour prendre les trois points et les Bleus pouvaient nourrir des regrets en fin de compte, sachant que, 24 heures auparavant, le leader béjaois était tombé dans son fief face à l’ESZ. Tout n’est cependant pas à jeter aux orties côté usémiste. En clair, il y a eu des hauts et des bas dans ce match et les hauts, c’est un réalisme à toute épreuve et l’ascension continue du buteur international, Mastouri. Les bas, c’est une baisse de régime fatale, une période creuse que n’a pas manqué d’exploiter Mohamed Dhaoui. Aujourd’hui, il faut toutefois relativiser et voir davantage le verre à moitié plein. Ce point n’est pas une très bonne opération comptable. Mais l’USM reste toujours invincible et elle a largement le temps de se refaire la cerise à l’avenir, viser un strapontin continental et plus si affinités…

Difficile de redémarrer pied au plancher

Le plein de supporters dans le parcage central n’a pas suffi pour porter l’USM vers une 5e victoire en L1. Vivace dans le jeu à l’image de Hadj Ali, Harzi et Herch au cœur des opérations, l’USM a combiné, varié les amorces, sollicité les flancs pour déjouer l’adversaire et assurer une couverture défensive haute avec Ghorbal, Zeguei et Miladi. Frustrant cependant d’avoir mené puis de craquer et d’être quelque peu puni par la suite. Vers l’heure de jeu pourtant, Mohamed Sahli avait bien joué le coup via des consignes claires, c’est-à-dire forcer les Sfaxiens à presser et ainsi à ouvrir les espaces au milieu dont raffolent les Harzi et Hadj Ali, deux pions essentiels qui peuvent, d’un service, alerter Mastouri et Jaffeli et les mettre dans de bonnes conditions de conclure. Vers la 80’, l’égalisation, intervenue au moment où l’USM maîtrisait, n’a pu permettre à ces mêmes Bleus de redémarrer pied au plancher. D’ailleurs, à partir de là, les deux équipes ont quelque peu galvaudé leur fin de match (les mauvaises habitudes ne s’effacent pas si facilement). Au final, sur ce début d’exercice, il semble que jusque-là, l’équipe usémiste a visiblement le goût des fins de matchs compliquées, autant que celui des renversements de situations, la saison passée…

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