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Point de vue | La sélection en danger !

 

L’une des conséquences du chaos dans lequel se trouve la FTF  est que la sélection est en plein désarroi et incertitude. Jusqu’à ce jour, rien n’est clair, et rien ne rassure d’après ce qui filtre des rouages de la sélection. Depuis qu’il a été parachuté alors qu’il entraînait le CA, Faouzi Benzarti a tout fait (une attitude innée de quelqu’un qui a toujours appris à décider seul en pensant qu’il est le meilleur technicien au monde !) pour semer la pagaille avec un vide fédéral (pas de président de la FTF ni un bureau fédéral qui le recadre) qui lui permet de tout faire et de tout décider.

Il est, depuis quelques semaines, celui qui s’installe à la FTF et qui manie la sélection  et la DTN à sa guise. Personne  ne peut lui dire non en ce moment du côté de la FTF. Sa dernière «trouvaille» est de vouloir programmer les deux journées inaugurales en 3 jours alors que la majorité des clubs n’est pas encore prête et se trouve encore en préparation. Benzarti, qui n’a pas oublié ses passages précédents ratés et éphémères, veut régler ses comptes avec tous pour paraître le seul commandant à bord. Et ce qu’a révélé un ex-membre fédéral sur une radio nous paraît étrange, voire invraisemblable. Il a dit que Benzarti «n’a pas donné son accord pour que Mehdi Nafti soit son adjoint!». Un staff désigné par le bureau fédéral, seul habilité à décider, mais où le sélectionneur mandaté a  rejeté son adjoint et lui a dit qu’il ne va pas travailler avec lui, c’est une décision  que seul un entraîneur comme Benzarti peut faire. A quelques jours d’une double confrontation en éliminatoires de la CAN, on ne sait rien de notre équipe nationale. On ne comprend pas encore ce que va faire Mehdi Nafti, isolé et contraint à regarder avec impuissance ce que dicte le sélectionneur national. Une ambiance pas glamour, une atmosphère tendue avec une seule personne qui règne et qui n’a pas encore compris que les sélections du monde entier opèrent en staff élargi et en communion.

L’approche de Faouzi Benzarti, qui lui a valu tant d’échecs ces dernières saisons, n’est plus d’actualité. Là il s’agit de l’intérêt de l’équipe nationale. Surtout que les deux prochains matches des éliminatoires du Mondial ne sont pas lointains. On ne sait pas encore si on va dans la politique de changer l’ossature de la sélection, ou si les quelques cadres écartés vont revenir. C’est tellement ambigu à l’image d’une FTF abandonnée à son destin fatal et sans patron. La sélection est, en ce moment, sans encadrement, elle est entre les mains d’un Faouzi Benzarti capricieux et enclin à travailler seul et à son gré. Ça c’est dangereux, et on espère que la sélection sera sauvée et reprise rapidement par une autorité fédérale. On le répétera pour la énième fois, le choix hâtif et «populiste» de Benzarti a été une bourde monumentale de la part d’un Wassef Jelaïel qui, en quelques mois, a fait tant de mal par «ignorance» de l’art de gérer et par ego surdimensionné au football tunisien. Et la sélection  en paye cash les frais en ce moment.

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