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Olfa Hamdi : Farouk Bouasker a enfreint la loi électorale

 

La présidente du parti la Troisième République et candidate à la présidentielle, Olfa Hamdi a indiqué qu’il n’y avait pas lieu de se préoccuper de terroristes en Tunisie. Elle a, également, considéré que le dernier communiqué de la présidence évoquant cette question avait été exploité afin de porter atteinte à la neutralité de l’armée et de la police.

Dans un communiqué du 14 février 2024, Olfa Hamdi a salué l’annonce du président de la République quant à la tenue prochaine d’une élection présidentielle. Elle a, par la suite, assuré qu’elle se présentera comme candidate et a fait part de son attachement à son projet de création d’un gouvernement d’unité nationale tel qu’annoncé le 27 décembre 2023. Elle a appelé la classe politique à faire prévaloir l’intérêt du pays et à protéger la Tunisie de toute ingérence étrangère.

 

Olfa Hamdi est revenue sur le communiqué en question et a considéré que la Tunisie avait vaincu le terrorisme le 7 mars 2016 lors de la bataille de Ben Guardane. Elle a, aussi, indiqué que le même communiqué avait été exploité afin de réviser la loi électorale sous prétexte qu’une personne condamnée pour appartenance à un groupe terroriste avait la possibilité de candidater. Elle a, par la suite, évoqué une exploitation des forces armées et de sécurité.

Olfa Hamdi a appelé le chef de l’État, Kaïs Saïed à barrer la route à ce genre de comportement émanant de personnes se disant proches de lui. La ministre de la Justice est, d’après elle, dans l’obligation d’opérer un audit de l’intégralité des affaires en première instance liées au terrorisme. La justice devra prononcer des jugements interdisant aux personnes concernées de se présenter aux élections.

 

Pour ce qui est des déclarations du président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker, Olfa Hamdi a indiqué que ce dernier avait enfreint la loi électorale en se donnant le droit d’évoquer la possibilité de réviser l’âge minimum pour candidater à la présidence. Elle a qualifié la chose d’exclusion de la jeunesse tunisienne et d’atteinte à leurs droits légitimes de participer aux élections. Elle a rappelé que Béji Caïd Essebsi s’était opposé, en 2019, à la tentative de certaines entités de forcer la révision de la loi électorale.

Olfa Hamdi a, aussi, estimé qu’en cas de candidature de la part de Kaïs Saïed, les membres de l’Isie devront être remplacés en raison de leur nomination par ce dernier. Elle a qualifié la chose d’atteinte à la qualité d’indépendance et de neutralité de l’instance. Elle a, également, pointé du doigt le vide juridique dans la constitution quant au processus de nomination des membres de l’Isie.

 

S.G


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