Culture

«Notre-Dame brûle» de Jean-Jacques Annaud : Un film sur un souvenir vivace

L’Institut français de Tunisie propose la projection du film «Notre-Dame brûle» de Jean-Jacques Annaud, le mardi 7 janvier à 18h00. Le long métrage de Jean-Jacques Annaud  reconstitue heure par heure l’invraisemblable réalité des événements du 15 avril 2019 lorsque la cathédrale subissait le plus important sinistre de son histoire. Et comment des femmes et des hommes vont mettre leurs vies en péril dans un sauvetage rocambolesque et héroïque.

Le film-documentaire de Jean-Jacques Annaud est consacré aux évènements tragiques qui, du 15 au 16 avril 2019, ont fait basculer le destin de Notre-Dame. Il reconstitue heure par heure le terrible incendie qui emporta la flèche de Viollet-le-Duc, le toit et la charpente historique, ainsi que les actions menées pour enrayer et finalement vaincre les flammes qui menaçaient de consumer le reste du monument.

15 avril 2019, 18 h 51. La brigade des sapeurs-pompiers de Paris reçoit l’alerte. Un feu est en cours à la cathédrale Notre-Dame. Quelques minutes plus tard, les premiers véhicules d’urgence arrivent sur les lieux. Les flammes dévorent déjà la toiture et la base de la flèche historique. Il faut agir vite pour préserver la structure délicate. Le premier chef de détachement arrivé à Notre-Dame demande d’emblée tous les moyens disponibles. Au ton de sa voix, on comprend que c’est un gros feu. En une demi-heure, on envoie facilement 150 à 200 pompiers et 30 à 40 engins.

Plusieurs BEA (Bras Élévateurs Articulés) sont déployés par les équipes afin d’atteindre la partie haute de l’édifice — trop tard, hélas, pour empêcher la chute spectaculaire de la flèche et l’effondrement de la voûte de la croisée du transept qui sidéra les témoins présents. À partir de là, il faut accepter “la part du feu” — soit les pertes irrémédiables —  et concentrer les efforts des pompiers sur le reste de la structure, en particulier la tour nord où les flammes, vers 21h00, commencent à lécher les poutres qui les séparent des énormes cloches du beffroi. Si ces dernières cèdent, c’est toute la cathédrale qui est condamnée.Toute la nuit durant, une véritable fourmilière grouille sur l’île de la Cité. L’incendie, lui, sera déclaré éteint le 16 avril au matin.

Le long-métrage qui s’apprête à sortir s’attache à retracer, avec exactitude, la chronologie du sinistre tout en exaltant le courage des soldats du feu. Le soir de l’incendie, ils étaient plus de 400 à lutter contre les flammes.

Concentré sur 24heures, comme une tragédie classique, le récit de Jean-Jacques Annaud raconte les nombreux défis relevés par les acteurs du sauvetage : pompiers, policiers, architectes, conservateurs des monuments historiques…  Le produit fini  a, à la fois, l’ampleur du cinéma et la rigueur du genre documentaire. « Le principe est de mêler les images enregistrées de l’extérieur au cours de l’évènement du 15 avril  avec celles reconstituées dans de vastes décors reconstruits à l’identique, des épisodes que nul n’a pu filmer au moment du drame. Nous nous imposons l’émotion du spectacle cinématographique, étayée par la discipline pointilleuse de l’historien ». S’exprime Jean-Jacques Annaud, réalisateur du film. De grandes émotions, une poésie épique, ainsi qu’une meilleure compréhension du drame.

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