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Nizar Seddik : nous sommes conscients que la nouvelle loi des chèques a plusieurs lacunes

Nizar Seddik : nous sommes conscients que la nouvelle loi des chques a plusieurs lacunes

 

Le député et membre du bloc parlementaire « La Voix de la République », Nizar Seddik, est intervenu dimanche 29 décembre 2024 sur les ondes de Diwan FM pour discuter de la loi sur les chèques et de l’évolution des préparatifs liés à son entrée en vigueur.

« Les citoyens ont adopté le chèque, qui constitue un instrument de commerce, en raison de sa capacité à entraîner des peines d’emprisonnement », a expliqué l’invité de l’émission Weekend Al Kif. Il a également précisé que les gens ne sont pas habitués à utiliser la lettre de change (traite) dans leurs transactions financières et qu’ils le feront désormais.

L’objectif de cette loi est de rétablir la véritable valeur économique du marché, a-t-il poursuivi : « Les gens avaient confiance dans les peines d’emprisonnement associées à l’émission de chèques sans provision, ce qui a engendré une économie fictive, alimentée par des billets en circulation sans couverture réelle ».

M. Seddik a ensuite précisé que les peines d’emprisonnement ne disparaîtront pas complètement dans la nouvelle loi. Cependant, leur durée sera réduite de cinq à deux ans, avec l’espoir que ces sanctions pénales disparaîtront totalement de la sphère économique dans les années à venir.

« Cette loi n’atteint pas encore nos objectifs, qui visent à dépénaliser la vie économique », a déclaré Nizar Sedik, soulignant que cette réforme n’est qu’une étape dans le processus de transformation de l’économie nationale.

Concernant la demande de report de l’entrée en vigueur de cette loi, M. Seddik a affirmé : « Je suis opposé à tout report au-delà du 2 février. Le ministère des Finances a étudié la période de report initiale en fonction des besoins de l’État pour se préparer à cette réforme ». Il a également exhorté tous les acteurs concernés à assumer leurs responsabilités.

« Nous sommes conscients que cette loi comporte encore plusieurs lacunes », a admis Nizar Seddik, ajoutant que le gouvernement aurait dû prévoir des mécanismes de crédit pour les citoyens. Il a également souligné que, dès le départ, le problème lié à l’utilisation des chèques nuisait principalement aux PME et non aux citoyens ordinaires.

 

 

H.K


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