Négociations entre le ministère de l’Éducation et les syndicats : Une nouvelle occasion ratée
La dernière réunion entre le ministère de l’Education et la Fges a fait long feu, comme nous l’avons pressenti. Encore une fois, il s’agit d’une nouvelle occasion ratée.
Nos syndicalistes de la Fges tiennent bon à leurs revendications et ne veulent pas lâcher le moindre pouce de terrain, malgré les précisions des autorités concernant les grandes difficultés au niveau des caisses de l’Etat. A l’issue de la réunion, chaque partie a expliqué cet échec sous son angle de vue. Le ministère s’en tient, donc, à ses arguments réitérés maintes fois devant les dirigeants de la Fges, tandis que cette dernière continue de soutenir les revendications formulées durant toutes ces dernières années.
Faudrait-il rappeler qu’il n’y aurait eu aucune véritable percée tout au long de ces séances interminables de négociations. On en sort comme on y est entré. Au cours de la réunion du 15 février, il n’y a eu qu’une petite avancée selon la Fges. Le ministère se serait engagé à ouvrir le concours de promotion professionnelle sans trancher sur ses effets financiers rétroactifs. Le ministère se serait, en outre, engagé à réactualiser la prime de rentrée scolaire sans verser les reliquats.
Les points restés en suspens sont encore nombreux. Il s’agit d’appliquer ce qui reste des clauses de l’accord du 9 février 2019, du démarrage des négociations autour des revendications contenues dans les différentes clauses des motions syndicales. Un autre point figure au menu des rencontres syndicat-ministère concerne l’achèvement des discussions autour de l’épineuse question de l’intégration des enseignants suppléants tout en tranchant définitivement avec le travail précaire.
Comme d’habitude, les responsables syndicaux affirment qu’ils vont se référer à leurs structures pour décider des prochaines démarches à entreprendre. A cet effet, une réunion de la commission administrative sectorielle été convoquée hier jeudi 23 février. On s’attend sans surprise à la reconduction de toutes les mesures déjà en cours à l’instar du boycott administratif qui consiste à ne pas remettre les notes des élèves à l’administration ainsi que le boycott des examens du deuxième trimestre. Du coup, c’est l’atmosphère de tension et de stress qui va marquer le parcours scolaire de tous nos élèves avec d’autres risques qui peuvent se concrétiser suite aux multiples menaces liées au recours à des mesures d’escalades.
Tout est possible y compris une menace de s’en prendre au déroulement du troisième trimestre ou même des examens nationaux. La liste des menaces n’est pas près d’être close.
Pendant ce temps, la plupart des préoccupations de ces syndicalistes se concentrent sur la préparation de ce qu’ils appellent la grande mobilisation du 4 mars.
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