Nasreddine Shili : j'ai quitté la Tunisie afin de ne pas être humilié
Le candidat à la présidentielle et cinéaste, Nasreddine Shili a annoncé avoir quitté la Tunisie et s’être installé au Canada. Il a affirmé avoir fait ce choix afin de ne pas finir en prison ou de ne pas subir une agression physique pouvant mettre sa vie en péril.
Dans une publication Facebook du 14 août 2024, Nasreddine Shili a affirmé avoir été agressé et menacé pour s’être présenté à la présidentielle prévue le 6 octobre 2024. Il a expliqué qu’une personne armée d’une machette a tenté de s’en prendre à lui et que le commissariat et le district de police ont tous deux refusé d’accepter sa plainte et de mener l’enquête.
Nasreddine Shili a, également, révélé qu’une enquête le ciblant a été ouverte pour outrage au président de la République et association de malfaiteurs et que son téléphone a été volé. Il a expliqué avoir quitté la Tunisie non pas de peur d’être emprisonné, mais afin d’éviter d’être humilié. Il a considéré qu’il pourrait se faire cracher dessus par un policier et être insulté en raison de sa candidature.
Nasreddine Shili a indiqué qu’il aurait pu finir dans une cellule comportant 150 détenus, dont dix chargés de lui mener la vie dure et de lui porter atteinte. Il a, également, assuré qu’il retournera en Tunisie et qu’il n’abandonnera pas le pays.
S.G
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