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Naguez sanctionné par la FIFA : Des carrières qui s’en vont en fumée !

 

Un autre cas qui prouve que la gestion d’une carrière de sportif est extrêmement délicate

Le club égyptien d’El Ismaïly a rendu compte de la décision que lui a adressée la Fifa relative au litige qui l’oppose au joueur Hamdi Naguez. Ce joueur est suspendu pour six mois ou jusqu’à ce qu’il règle ce qu’il doit à son ancien club Ezzamalek.

Cela nous a doublement touchés. Tout d’abord parce que  c’est un joueur tunisien qui est sanctionné. Ensuite, considérant l’aura dont bénéficient les éléments tunisiens qui ont successivement évolué dans ce pays, le fait que l’un des nôtres tombe sous le coup d’une sanction sévère est pour le moins qu’on puisse dire incommodant. Les causes regardent les deux parties en litige. Ce qui nous intéresse le plus, c’est le cheminement de carrière de cet élément qui promettait. En quittant l’Etoile Sportive du Sahel, on le voyait sur une orbite totalement différente de celle qu’il a choisie. D’ailleurs, à la suite des problèmes successifs qu’il a connus, il disparut du radar des sélectionneurs qui se sont succédé en équipe nationale. Et puis le néant.

Comment en est-il arrivé là ? Qui le conseille ? Qui le pousse à ce genre de confrontations inutiles ? Personne ne le sait. Un autre cas qui prouve que la gestion d’une carrière de sportif est extrêmement délicate. En effet, dans le show business, il est possible de lancer un acteur ou une actrice qui n’ont pas beaucoup de dons. Il suffit que la beauté, le sourire ou d’autres qualités, qui n’ont rien à voir avec ceux d’un artiste professionnel, soient assez convaincants.

La possibilité de refaire les prises de vue, la présence d’un metteur en scène de métier permet au candidat artiste de s’en tirer. En sport, les choses sont totalement différentes. Il y a en face un adversaire qui cherchera à vous priver du ballon, à gagner un duel, un chrono ou une toise qui ne pardonnent rien.

C’est la raison pour laquelle il ne s’agit pas de se tromper.

Le cas Mejbri

Autre carrière qui ne semble pas vouloir vraiment décoller, celle de Hannibal Mejbri. Là aussi, il y a eu  une maldonne au départ. Les personnes ou les agents, chargés de «lancer» la carrière de cet élément qui a des qualités, n’ont pas été à la hauteur. Lorsqu’on voit un sujet portant sur ce joueur avec un titre comme «Hannibal Mejbri est un nouveau monstre pour Manchester United», il y a de quoi se demander quels autres superlatifs seront choisis pour décrire les prestations de ce jeune.

Nous connaissons la suite : son départ pour Séville, les mésententes qui ont poussé son entraîneur à le mettre à l’écart, la perte d’une saison d’où il revient les mains vides et le problème (espérons qu’il sera résolu d’ici là) qu’il pose à son club qui ne semble pas du tout tenir à lui et qui cherche visiblement à s’en débarrasser. Il est inutile de soulever le cas de son intégration en équipe nationale et des problèmes qui se sont multipliés sur sa route.

Encore une carrière qui est sur le point de déraper. En résumé, une question se pose : les agents auxquels nos joueurs confient la gestion de leurs carrières sont-ils tout d’abord à la hauteur et sont-ils conscients de ces insuffisances ? Sont-ils en mesure de réellement conseiller et protéger leurs joueurs ?

En effet, le choix du moment de lancer «sur le marché» un joueur est extrêmement important. Mettre le grappin sur un jeune qui commence tout juste à percer, le pousser, de différentes manières, à se rebeller contre son club pour lui forcer la main, l’inciter à se plaindre de blessures fictives successives pour contraindre ses dirigeants à le libérer, n’a rien d’une gestion de carrière.

C’est de l’opportunisme qui fausse tout au départ. Et les exemples abondent.

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