Mongi Ben Brahim (ancien international) : « La Presse a changé ma vie »
« Alors que j’étais le parfait inconnu en Suisse que j’ai reçu un appel téléphonique de mon président pour me dire qu’un journaliste tunisien, Hassen El Mekki, du journal La Presse veut me voir pour me faire une interview ».
« C’est avec beaucoup d’émotions que je m’exprime pour dire un grand merci au journal La Presse de m’avoir donné tant de considération. Alors que je jouais en Suisse, le journal La Presse a dépêché un journaliste, un grand monsieur du reste et journaliste de renom, Feu Hassen El Mekki, pour me consacrer un article qui m’a fait connaitre au grand public. Un article qui a fait réagir tout un peuple. En effet, grâce à cet article, le public m’a réservé un accueil merveilleux à l’occasion de ma première apparition en équipe nationale lors d’un match amical contre l’équipe de Southampton. Tout un stade qui scandait mon nom. C’était magique…
Tout jeune, j’ai médité sur mes origines, ma famille et la carrière de footballeur à laquelle j’aspirais. Il m’est arrivé d’avoir des moments de doute. Je suis issu d’une famille modeste dont le père Hassen Ben Ali Ben Brahim, travaillait comme cheminot, s’est battu toute sa vie pour nous élever et scolariser mes frères et sœurs et moi. Mon défunt père était un modèle pour moi.
À travers ce témoignage, j’ai décidé de dévoiler certains aspects de mon existence pour dire à quel point je suis reconnaissant au journal La Presse de m’avoir présenté au grand public alors que j’étais un tout jeune footballeur, trop peu connu, voire pas du tout.
J’ai été formé à l’A S Marsa où j’ai commencé à jouer à l’âge de 10ans sous la houlette de feu Beji Bouachir. J’ai fait l’école buissonnière pour me consacrer au football et finir comme serveur dans un hôtel. Et c’est là où j’ai eu le premier déclic quand j’ai fait la connaissance de monsieur Borelli qui m’a fait parvenir un billet pour me faire tester à la deuxième équipe du PSG (CFA).
Je n’ai pas pu tenir car je n’ai pas supporté ma première expérience d’expatriation. Je suis rentré dans mon pays où j’ai repris mon poste de serveur et là mon grand frère « Sidi Habib » m’à proposé de faire un test dans un club en Suisse où j’ai signé mon premier contrat suite à un match amical où je me suis senti transcendé.
Et alors que j’étais le parfait inconnu que j’ai reçu un appel téléphonique de mon président pour me dire qu’un journaliste tunisien, Hassen El Mekki, du journal La Presse veut me voir pour me faire une interview. Je suis aussi ému quand j’y repense tant d’années après.
À ce moment où j’ai rencontré un monsieur exceptionnel qui m’a propulsé grâce à un article publié dans ce Quotidien de renom qu’est le journal La Presse. Une interview qui m’a ouvert les portes de l’équipe nationale. Du jour au lendemain, je me suis trouvé côtoyer des stars de football que je regardais jusqu’au là à la télé, tels que Tarek Dhiab, Mokhtar Dhouib, ou encore Néjib Gommidh.
Je croyais rêver quand mon ex-coéquipier à l’AS Marsa, Amor Jebali m’a pris dans ses bras pour me souhaiter la bienvenue en équipe nationale. C’était beau !
Bien évidemment, le destin m’a fait rencontrer Feu Hassen El Mekki et toute ma vie je serai reconnaissant au journal La Presse. Ce journal qui m’a fait connaître au grand public en dépêchant en Suisse un envoyé spécial rien que pour faire une interview. Bref, La Presse a changé ma vie et je lui serai éternellement reconnaissant ».
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