Mohamed Tlili Mansri : les magistrats en charge des recours se sont rendus dans les locaux de l’Isie
Mohamed Tlili Mansri : les magistrats en charge des recours se sont rendus dans les locaux de l’Isie
Le porte-parole de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Mohamed Tlili Mansri, est revenu, lundi 19 août 2024, sur les recours déposés par les prétendants à l’élection présidentielle rejetés.
M. Mansri a indiqué que sept recours ont été déposés près le Tribunal administratif, cinq ont été refusés (deux pour la forme et trois pour le fonds) alors que la délibération pour les deux derniers est attendue, aujourd’hui.
Et de préciser, dans une interview téléphonique accordée à Manel Gharbi dans l’émission Expresso sur Express FM, que les magistrats en charge des affaires se sont rendus dans les locaux de l’Isie pour examiner les dossiers notamment en ce qui concerne les parrainages et en particulier ceux rejetés par l’instance. M. Mansri a précisé, ainsi, que les parrainages de Mondher Zenaidi et d’Abdellatif El Mekki ont été examinés (nombre, circonscription électorale, les données obligatoires des parrains (nom, prénom, numéro carte CIN, signature et nom de la mère) et concordance entre les parrainages manuscrits et les parrainages saisis sur le support électronique).
Et de marteler que les juridictions judiciaires concernées ont constaté la véracité des procédures et travaux adoptés par l’Isie, et cela, en se référant aux jugements émis. « L’instance n’a fait qu’appliquer la loi », a-t-il affirmé.
S’agissant des deux recours en cours, il a expliqué que le refus des parrainages pour les deux prétendants était dû à la distribution géographique (il fallait avoir au moins 500 parrainages de dix circonscriptions électorales), les données obligatoires des parrains et la concordance.
Autre chose, il a précisé que les citoyens peuvent vérifier s’ils ont parrainé un des prétendants en composant *195*numéro de la CIN#. S’il découvre qu’il a parrainé un des candidats sans son accord, il peut faire opposition auprès de l’Isie ou directement déposer plainte devant le procureur de la République.
Plus de 117 oppositions ont été déposées jusqu’à cette heure auprès de l’instance, a-t-il précisé.
I.N.