Migration Irrégulière : Les vérités qu’il faut crier

De nouveau, le dossier des migrants clandestins suscite l’attention du Président de la République. Et tout en rappelant les fondamentaux de l’approche tunisienne en la matière, le Chef de l’Etat interpelle les organisations internationales pour les exhorter à assumer leurs responsabilités, sans oublier ce que les pays de l’Europe ont l’obligation de faire en vue de parvenir à une solution à la crise.
En Tunisie, on a beau insister quotidiennement et répéter inlassablement à l’intention de ceux qui savent écouter — ils constituent depuis quelque temps une minorité qui se rétrécit de jour en jour — que la migration clandestine dite aujourd’hui irrégulière est un phénomène qui ne concerne pas uniquement les pays d’accueil, malheureusement tous ces discours trouvent toujours une sourde oreille.
Auprès précisément des pays où les immigrés clandestins désirent s’installer. En l’occurrence les pays de l’Europe qui multiplient les politiques visant à se déculpabiliser des vraies raisons qui sont à la base de l’amplification du phénomène.
Et quand la Tunisie a osé dénoncer publiquement les crimes commis des siècles durant contre les pays de l’Afrique subsaharienne d’où proviennent les migrants illégaux, les droit-de-l’hommistes et les politologues de la 25e heure se sont ligués contre notre pays pour répandre les mensonges les plus abjects, déformer ce que ces mêmes droits prévoient en la matière et dédouaner les véritables coupables qui profitent de la situation et en font un commerce juteux.
Au vu et au su de ces mêmes organisations qui n’hésitent pas à publier les communiqués et les déclarations les plus contradictoires sur ce que vivent les migrants subsahariens installés en Tunisie. Oubliant délibérément ce qu’ils font endurer aux habitants où ils se sont auto-installés. Au point qu’ils sont passés à la création de leurs propres police, administration, école, justice et aussi stades où ils s’adonnent à leurs sports préférés.
Mais en Tunisie et grâce à l’intérêt constant que le Président Kaïs Saïed accorde à la question, les choses ne peuvent plus se passer comme l’ont planifié les organisateurs de ces vagues de migrants investissant à un rythme effréné nos villes et nos villages.
Ainsi, le dossier de la migration clandestine est-il placé au fronton des préoccupations nationales et sa résolution est-elle élevée au rang d’une priorité majeure.
Et si le Chef de l’Etat ne rate aucune opportunité pour rappeler l’adhésion responsable de la Tunisie aux valeurs humaines respectant scrupuleusement les droits de l’homme dans leur acception générale, plus particulièrement les droits inaliénables de l’individu à la dignité et au respect de son intégrité physique, il n’en reste pas moins attaché à ce que les autres partenaires engagés dans la résolution de la crise, à l’instar de l’Organisation internationale de la migration (OIM), le Haut commissariat des réfugiés (HCR) ou les organisations autoproclamées protectrices des migrants clandestins assument pleinement les responsabilités qui leur incombent, de par les statuts qui sont les leurs. Et ne se contentent plus de donner à la Tunisie les leçons dont elle n’a pas besoin.
Le Chef de l’Etat l’a souligné, une nouvelle fois, mardi 25 mars, lors de l’audience qu’il a accordée au ministre des Affaires étrangères pour interpeller directement les organisation internationales spécialisées dans le domaine et leur signifier qu’elles ont un rôle majeur à assumer dans le but de contribuer à la réussite de la nouvelle approche mise en œuvre par la Tunisie.
Laquelle approche traite, faut-il le rappeler, les migrants clandestins en hommes libres qui ont le droit de décider de leur destin, dans le respect des législations des pays d’accueil provisoire — est-il encore besoin de le leur indiquer — et aussi des conditions sur lesquelles se fonde l’action des organisations internationales.
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