National

Majdi Karbai au président sud-coréen : vous avez mal calculé votre coup !

L’ancien député d’Attayar, Majdi Karbai, a publié mercredi 4 décembre 2024 un post ironique sur les réseaux sociaux, où il établit un parallèle entre les événements en Corée du Sud et ceux survenus en Tunisie.

Sans citer de noms, mais en laissant peu de place au doute sur l’objet de son message, Majdi Karbai a reproché au président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, de ne pas avoir tiré parti de l’expérience de son homologue tunisien, une erreur qui lui a valu de se rétracter quelques heures après l’annonce de la loi martiale.

« Si vous aviez des députés et des personnalités politiques qui approuvaient vos mesures, si les médias critiquaient constamment la démocratie, si vous aviez une élite et une opposition qui croient qu’un président élu par les urnes peut être renversé par un coup d’État, qui réclament la dissolution du Parlement et l’activation de l’article 80, si vos organisations de la société civile et vos syndicats s’immisçaient dans la composition des gouvernements, si des appareils d’État solides ne croyaient pas à la démocratie, aux principes républicains et au transfert pacifique du pouvoir, et considéraient que la démocratie et la liberté nuisent à leurs intérêts, si votre justice était corrompue, et si, vous, monsieur le président, aviez contribué à la dégradation de la situation de votre pays en choisissant des chefs de gouvernement incompétents, vous auriez réussi votre coup d’État, mais vous n’avez pas su en calculer les conséquences », a écrit l’ex-député.

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a proclamé la loi martiale le 3 décembre 2024, une décision rapidement contestée par l’Assemblée nationale, où les manifestants s’étaient rassemblés à l’appel de l’opposition. Quelques heures plus tard, Yoon Suk Yeol a annoncé la levée de la loi martiale et le retrait des troupes déployées à Séoul, après un vote de l’Assemblée dominée par l’opposition.

 

 

M.B.Z 


lien sur site officiel

Source :

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page