National

Mahdi Dridi : le prix des médicaments en Tunisie est faible par rapport aux pays ayant une économie similaire

Mahdi Dridi : le prix des mdicaments en Tunisie est faible par rapport aux pays ayant une conomie similaire

 

Le PDG de la Pharmacie Centrale de Tunisie, Mahdi Dridi, a indiqué que la Tunisie comptait plus de quarante usines pharmaceutiques permettant de produire plus de 70% des besoins en quantité de médicaments. Certes, la Tunisie importe seulement 30% de ses besoins en quantité, mais celle-ci a la même valeur pécuniaire que la production nationale.

Invité le 20 septembre 2024 de « Youm Said » de Nabil Abid à la Radio nationale, Mahdi Dridi a indiqué que certains médicaments coûtaient cher. Il s’agit notamment de vaccins, des traitements des maladies cancéreuses et les produits servant à la biothérapie. Ces médicaments sont fabriqués selon une technologie avancée. Le PDG de la Pharmacie Centrale de Tunisie a expliqué que la pénurie de médicaments n’était pas uniquement liée à la situation financière de la Tunisie.

« Des médicaments indisponibles en Tunisie le sont aussi dans le monde… La question de la pénurie n’existe pas uniquement en Tunisie… Pour ce qui est des médicaments importés, il est vrai que nous avons des problèmes avec les fabricants étrangers de médicaments… Il y a un problème d’endettement… Nous devons remercier les laboratoires étrangers, car il y a une certaine confiance envers l’État tunisien et la pharmacie centrale… Un laboratoire qui, pendant six, sept ou huit mois n’est pas rémunéré, pourrait affirmer que la relation qui le lie à nous est purement commerciale… Ces laboratoires comptent parmi leurs équipes des Tunisiens défendant l’accès du citoyen tunisien à ces médicaments… Le décideur en Australie ou en Allemagne ne devrait pas se soucier de la condition du citoyen tunisien », a-t-il déclaré.

 

 

 

Mahdi Dridi a indiqué que la Pharmacie Centrale de Tunisie donnait la priorité aux médicaments vitaux et indispensables. Il a assuré qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter de la disponibilité des médicaments servant au traitement des maladies chroniques. Le PDG de la pharmacie centrale a affirmé que les médicaments génériques étaient présents sur le marché tunisien, mais que le consommateur tunisien avait pris l’habitude d’acheter le médicament d’origine. Il a expliqué que la Tunisie exportait plusieurs médicaments et que ces produits bénéficiaient de la confiance de plusieurs pays.

« Le sujet des prix des médicaments est large et complexe… Les prix sont définis selon une certaine méthode… Je tiens à vous assurer, en tant qu’homme de science, que le médicament en Tunisie n’est pas cher par rapport aux pays ayant une économie et un PIB similaires à ceux de la Tunisie… La Pharmacie Centrale de Tunisie subventionne les médicaments à hauteur de 200 millions de dinars… À titre d’exemple, un médicament importé à deux euros… qui devrait donc être vendu aux alentours des dix dinars, est vendu à cinq dinars », a-t-il poursuivi.

 

 

 

Mahdi Dridi a considéré que les faibles prix de vente des médicaments encourageaient la contrebande de ces produits. Il a expliqué que le système de subvention des médicaments importés obligeait les usines pharmaceutiques présentes en Tunisie à ne pas fabriquer certains médicaments. D’après lui, la loi tunisienne oblige ces derniers à vendre leurs produits à -30% que ceux importés. Ceci signifie qu’un médicament fabriqué en Tunisie, similaire à un autre, coûtant théoriquement dix dinars, subventionné et vendu à cinq dinars, devra être vendu à 3,5 dinars.

Le PDG de la Pharmacie Centrale de Tunisie a rappelé que le ministère de la Santé s’était engagé à garantir l’approvisionnement et la disponibilité des médicaments de première nécessité et liés aux maladies chroniques. D’un autre côté, il a assuré que la Cnam prenait en charge une grande partie des médicaments consommés en Tunisie. Il a, aussi, expliqué que celle-ci élargissait graduellement, la liste des médicaments remboursés.

 

S.G


lien sur site officiel

Source :

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page