L'UGTT dénonce une tentative d'intrusion de ses locaux et l'agression de son secrétaire général adjoint
L’UGTT dnonce une tentative d’intrusion de ses locaux et l’agression de son secrtaire gnral adjoint
Un groupe d’individus a tenté, samedi 31 août 2024, d’entrer de force au siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et d’agresser son secrétaire général adjoint Samir Cheffi et de l’empêcher d’accéder aux locaux. Le tout en scandant des slogans anti-UGTT.
Commentant cet incident, le bureau exécutif national de la centrale syndicale, réuni en urgence, a fermement condamné, dans un communiqué, cette « attaque lâche » et a affirmé que « le passage à la violence physique de ce groupe, après avoir été plongé pendant des mois dans le bourbier de la violence verbale dirigée contre les syndicats et les syndicalistes, est un grave indicateur qui démontre la présence d’un feu vert pour intensifier l’attaque contre l’organisation ».
L’UGTT a dénoncé ce qu’elle a considéré comme « l’intention de cette « organisation parallèle » de diffamer les syndicalistes, de répandre des rumeurs et des mensonges, de les insulter et attenter à leur réputation et à leur personne, afin de semer le doute sur les syndicalistes, porter atteinte à leur détermination, de nuire à l’organisation et à sa crédibilité ».
Et de considérer « le crime d’agression commis le jour même comme étant un crime prémédité dont la couverture médiatique a été préparée par l’un des médias qui a constamment diffamé le syndicat ». Il s’agit, toujours selon les dires du bureau exécutif, « d’une attaque contre le syndicat et ses structures, semblable à l’attaque lâche menée par les Ligues dites de protection de la révolution le 4 décembre 2012 »
L’organisation appelle toutes les structures syndicales à s’unir pour faire face aux formes de violence méthodique la visant et confirme sa disposition à défendre ses militants et à protéger l’intégrité de ses locaux. En outre, elle met en garde contre toute attaque la visant, en faisant porter la responsabilité aux autorités.
Par ailleurs, la centrale syndicale a décidé de poursuivre les agresseurs.
I.N.
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