«Littérature, imagination et histoire dans la littérature tunisienne de langue française», le 26 septembre à Beit al-Hikma : Les littératures nationales peuvent-elles aider à repenser l’Histoire ?
Le Département des Lettres de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beit al-Hikma, organise, le mardi 26 septembre au Palais de l’Académie, à Carthage-Hannibal, la deuxième journée d’études sur le thème «Littérature, imagination et histoire dans la littérature tunisienne de langue française : les littératures nationales peuvent-elles aider à penser les impasses de l’Histoire?».
Coordonnée par l’académicien Mohamed Kameleddine Gaha, professeur émérite de l’Université de Tunis Al-Manar, cette journée d’études sera consacrée à des témoignages d’auteurs tunisiens d’expression française. Cette journée, qui sera introduite par Raja Yassine Bahri, directrice du département des Lettres de l’Académie tunisienne Beït al-Hikma, et le Pr Kamel Gaha, verra, lors d’une première séance présidée par le Pr Samir Marzouki, les témoignages de Abdeljelil Karoui qui parlera de ses deux autobiographies romancées : «Sortilèges d’une jeunesse» et «Mes années parisiennes», Abdelaziz Kacem dans une intervention intitulée «Témoignage d’un amoureux des deux langues», Mokhtar Sahnoun qui abordera les enjeux et l’ambiguïté de la création dans le roman tunisien d’expression française à travers son expérience personnelle, Ahmed Mahfoudh qui a initulé son témoignage «Une œuvre dédiée à la mémoire de la ville», Salah Gharbi qui présentera « La vie d’après ou radiographie d’une famille tunisienne dans la tourmente» et Samir Marzouki qui évoquera son parcours littéraire entre poésie et récit de jeunesse.
La deuxième séance, présidée par le Pr Abdeljelil Karoui, prévoit les témoignages de spécialistes et autres hommes de lettres sur d’autres auteurs d’expression française. Au programme, les interventions de Ahmed Mahfoudh qui parlera des jeunes écrivains de la nouvelle génération, Ferdaous Baouaine qui se penchera sur le mysticisme dans l’œuvre de Meddeb, Issam Mâachaoui qui a intitulé son témoignage: «Ecrire au temps de l’urgence dans L’Amas ardent de Aymen Manaï», Salah Gharbi qui abordera l’universalité de l’œuvre de Tahar Bekri («Tahar Bekri, un poète citoyen du monde») et Kamel Gaha dont l’intervention traitera de la Femme et de la Révolution chez Monia Kallel.
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