Economie tunisie

Libre-échange avec la Turquie: Un accord à réviser… Pourquoi?

Le ministère du Commerce et du Développement des exportations œuvre à la révision des dispositions de l’accord de libre-échange avec la Turquie, afin d’alléger le déficit de la balance commerciale avec ce pays.

Ainsi  la liste des produits exclus du régime privilégié sera élargie, notamment, les produits similaires fabriqués sur le marché local et les industries qui affrontent des difficultés, à cause de l’intensification des importations turques.

Rationalisation des importations

Il s’agit entre autres d’imposer des taxes protectionnistes pour fournir des ressources supplémentaires au trésor public et de mettre en place une plateforme d’enregistrement des exportateurs étrangers autorisés à exporter leurs produits vers le marché tunisien et ce, en coordination avec les structures concernées.

Pour certains produits, des conditions techniques et des frais d’inscription seront imposés aux exportateurs, souhaitant accéder au marché tunisien.

Afin de lutter contre le phénomène d’importation anarchique, le ministère a, également, rappelé qu’un système de contrôle préalable à l’importation des produits de consommation a été mis en oeuvre, outre le contrôle des demandes de domiciliation de titres de Commerce extérieur pour l’importation de ces produits .

La lutte contre les fausses déclarations de valeur des marchandises favorisera, pour sa part, la mobilisation de ressources.

 Développement des exportations

Le taux d’avancement de la numérisation des procédures du commerce extérieur a atteint plus de 50%, rappelke le ministère.

Cette numérisation, engagée avec les structures intervenantes, comprend 70 procédures bancaires et douanières, de transport et de contrôle technique à l’exportation et à l’importation.

Ces procédures digitalisées devraient être généralisées dans tous les ports et une unité de gestion par objectifs pour la numérisation et la simplification des mesures de commerce extérieur est en cours de création. .
Il s’agit, en outre, de moderniser le service « SOS EXPORT » qui vise à assurer le traitement des problèmes enregistrés par les opérateurs économiques, notamment les exportateurs, et à identifier des solutions appropriées dans les meilleurs délais.


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