L’EST convainc pour le deuxième match de suite : Quand la machine se dégrippe…
Fidèle à sa tradition, l’Espérance n’a pas mis longtemps pour dégripper sa machine et retrouver le chemin de la victoire.
Skander Kasri a réussi sa mission de transition en ramenant l’équipe vers le chemin des victoires, mettant fin à une crise de résultats qui commençait à s’installer.Pourtant, les débuts de Kasri n’étaient guère rassurants, se faisant tenir en échec par le CAB, sans compter la manière qui laissait à désirer : “Je prenais à peine mes fonctions et je ne connaissais pas bien l’effectif. J’ai aligné les joueurs censés être titulaires. Et j’avoue que le match du CAB a été catastrophique.”, reconnaît Skander Kasri avant d’ajouter : “ Il est vrai que nous nous sommes contentés de faire match nul avec le CAB, mais nous nous sommes rattrapés de la plus belle des manières contre l’ESS et l’ASG.”
Il n’y a pas que la manière…
En football, la manière n’est pas toujours une priorité. Au moment des crises, l’essentiel est de retaper dans un premier temps le moral des joueurs, travailler par la suite sur le mental et, enfin, imposer la discipline tactique. Toutes ces étapes, Skander Kasri les a respectées. Il a réussi à imposer à Youssef Belaïli de jouer collectif dans un premier temps et lui faire accepter l’idée de se faire remplacer, même si cela n’a pas été évident pour l’ailier gauche algérien au début et, à vrai dire, il a intérêt pour lui et pour l’équipe aussi de soigner son caractère.
Et s’il y a une autre chose sur laquelle Kasri doit travailler aux côtés du nouvel entraîneur, Laurentiu Reghecampf, c’est celle de trouver la bonne formule pour que Yan Sasse retrouve ses prouesses, à même d’éviter de le faire jouer en même temps que Youssef Belaïli.
Cela dit, Skander Kasri a réussi à baliser le terrain pour Laurentiu Reghecampf : “Grâce aux six points ramassés lors des deux derniers matchs, nous sommes montés à la cinquième place et c’est important que l’équipe se rapproche du peloton de tête, là où est sa place naturelle. Il y a eu une évidente progression par rapport au match contre le CAB. Pour ce troisième match face à l’ASG, je suis content que l’équipe ait retrouvé ses repères. Défensivement, nous étions bien, à l’exception d’une seule erreur..”
Memmiche, l’erreur qui inquiète
On ne peut pas être d’accord avec Skander Kasri sur tous les points, même quand il défend son gardien de but : “En ce qui concerne Memmiche, tous ses camarades lui ont remonté le moral. Personnellement, je lui ai dit que les grands gardiens commettent des erreurs. Il a sauvé l’Espérance bon nombre de fois. Nous n’avons aucun reproche à lui faire”.Kasri n’a peut-être aucun reproche à faire à Amanallah Memmiche, ce n’est pas le cas de tout le monde. La bourde de Memmiche quand il a laissé glisser la balle entre les mains, encaissant un but qui a permis à l’adversaire d’égaliser et par conséquent de revenir dans le match, inquiète. C’est intervenu à la veille du rassemblement de l’équipe nationale. Une sélection appelée à rattraper le coup pour assurer sa qualification à la phase finale de la CAN 2025.
Amanallah Memmiche doit se reprendre au plus vite. Ses erreurs qui se répètent ces derniers temps inquiètent pour la simple et bonne raison qu’il n’est pas concentré à 100% sur sa carrière. Cela dit, pour l’Espérance de Tunis, la prochaine étape est de préparer le match de l’USBG le 23 courant puis de Djoliba, le 26 de ce mois, pour le compte de la 1ère journée de la phase de groupes de la Ligue des champions. Par ailleurs, Laurentiu Reghecampf entame ses fonctions aujourd’hui sans les internationaux.
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