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Les ouvrières de l'usine Ritun à Sbikha dénoncent l'arrestation du syndicaliste Jamel Cherif

Les ouvrires de l’usine Ritun Sbikha dnoncent l’arrestation du syndicaliste Jamel Cherif

 

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié, mercredi 20 novembre 2024, une vidéo mettant en avant les protestations des ouvriers de l’usine de chaussures Ritun, située dans la délégation de Sbikha du gouvernorat de Kairouan.

La vidéo illustre une vague de soutien et des cris de détresse dénonçant, selon plusieurs ouvrières, la complicité des autorités avec les dirigeants de l’usine.

« C’est le seul qui s’est mobilisé pour nous et qui nous a défendus quand nous l’avons contacté. Tandis que tout l’État restait silencieux, lui, il a parlé en notre nom. Pourquoi l’arrêter, lui, alors que c’est nous qui l’avons sollicité ? » a déclaré une ouvrière, soulignant le climat tendu qui entoure l’arrestation du secrétaire général du bureau local de l’UGTT de Sbikha, Jamel Cherif, interpellé le 9 novembre 2024.

Les ouvriers ont également évoqué des tentatives de manipulation visant à nuire à l’image de l’UGTT.

L’UGTT a fermement dénoncé ces pratiques, en publiant cette déclaration : « Ils viennent la nuit, en voiture, pour dire aux ouvriers de quitter l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et qu’ainsi, rien ne leur arrivera ».

Des ouvrières de l’usine de chaussures Ritun à Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan, dénoncent l’injustice subie par les travailleurs, l’hostilité envers le travail syndical et l’UGTT, ainsi que le mépris des droits des ouvriers tunisiens. Selon elles, l’investisseur étranger ne respecte pas la législation tunisienne et agit sans considération pour les droits des employés.

Jamel Cherif a été arrêté alors qu’il défendait les droits des ouvrières de cette usine. Il est accusé de bloquer le travail au sein de l’établissement. Plusieurs ouvrières ont également été arrêtées dans le cadre de ce même mouvement de protestation.

 

H.K


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