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Le ST jouera-t-il une compétition Africaine ? Une infime lueur d’espoir…

La situation actuelle des Stadistes n’est pas motivante, mais il y a quand même de l’espoir.
Il faut juste se racheter dans le reste du parcours.

Alors qu’il reste encore cinq journées de Ligue 1 à disputer, pour certains, le Stade Tunisien a déjà presque dit adieu à une place qualificative pour la Coupe de la Confédération, abstraction faite d’un potentiel second sacre consécutif en Coupe de Tunisie qui donne accès à la joute continentale.

Sixièmes au classement, les Stadistes accusent sept longueurs de retard sur le podium et, excepté l’USM qu’ils recevront fin avril, aucun autre concurrent direct ne croisera les Bardolais par la suite. Maher Kanzari, lui, a pris la direction du Parc B et ce sera désormais à Chokri Khatoui de veiller sur les destinées d’un club qu’il connaît assez bien pour y avoir déjà exercé en 2019. Volet place d’accessit, le Stade ne maîtrise donc plus son destin, tablant juste sur une improbable lassitude de ses devanciers pour rebondir. Et même si les Bardolais croisent les doigts pour sceller à terme ce vœu pieux, ils devront entre-temps faire le plein à la réception du CSS, de l’AS Soliman et de l’USM et à l’épreuve de l’UST et de l’OB dans leurs fiefs respectifs. 

Vaste programme, mais en attendant d’atteindre cet objectif, à la fois accessible et lointain, le Stade ne doit pas renoncer ni désespérer car un infime espoir existe encore pour lui. Ce groupe de joueurs, même si décimé, est encore capable d’aller chercher une place dans le wagon africain.

Ne pas capituler

Aujourd’hui, le Stade doit aussi regarder en arrière pour mieux aller de l’avant. Le groupe de joueurs ne doit pas oublier qu’il a été vidé de sa substance en l’espace de quelques mois avec les départs de Youssouf Oumarou, Zied Berrima, Bilel Mejri, ainsi que Haithem Jouini, Hamza Khadhraoui et Hamza Ben Abda l’été dernier.

Et que les recrues, telles qu’Agbozo, Mugisha et autre Touré sont compétitifs sans pour autant être exceptionnels. Dès lors, le parcours du Stade est honorable et le mérite de Maher Kanzari est digne d’estime puisqu’il a aussi gagné le pari de la jeunesse en misant régulièrement, et constamment même, sur les Rayan Smaali (20 ans), Moncef Gharbi (18 ans), Adem Arous (20 ans), Sajed Ferchichi (20 ans), Khalil Ayari (20 ans), Wael Ouerghemi (21 ans) et Sadok Kadida (21 ans).

Pour que la mayonnaise prenne, il faut aussi un savant dosage entre apprentis et confirmés. Et à cet exercice, le désormais ex-timonier stadiste a su élaborer le bon alliage en associant les expérimentés (Saâfi, Ouattara, Mugisha Bonheur, Sahraoui, Laifi, Ghazi Ayadi et Hedi Khalfa),  à la jeune garde citée ci-haut. Pas le temps de cogiter donc, Chokri Khatoui doit échafauder un plan imparable car le destin africain du ST va se jouer sur cinq rencontres et qu’importe si les clubs concurrents font le plein à leur tour. L’important est de ne pas capituler et de toujours porter le regard vers l’avenir, fût-il lointain. 

En clair, d’ici le 12 avril, date de la réception du CSS, le Stade doit s’armer d’optimise et de résilience pour aborder du mieux possible le sprint final du championnat. 

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