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Le rocambolesque ''safari'' de Amira Bouraoui

L’affaire Amira Bouraoui continue à faire couler beaucoup d’encre. La militante franco-algérienne des droits de l’Homme a quitté implicitement e l’Algérie pour la Tunisie, où elle a été arrêtée le 3 février. Elle risquait d’être expulsée vers vers son pays, mais elle a finalement pu embarquer le 6 février, à bord d’un avion à destination de la France. Alger a condamné une « exfiltration clandestine et illégale ». La militante a donné sa version des faits lors d’une interview accordée à TV5 Monde.

 

En effet, Amira Bouraoui était condamnée à 2 ans de prison pour offense à l’Islam et à la même peine pour atteinte à la personne du président de la République, dans son pays.  

 

Elle a déclaré avoir quitté le territoire algérien vers la Tunisie en voiture et personne ne l’a aidée.
 

Arrivée en Tunisie, elle a acheté un billet pour Paris mais elle a été arrêtée à l’aéroport Tunis Carthage, car elle n’avait aucun justificatif d’entrée légale sur le territoire tunisien.

Placée en détention, pendant trois jours,  elle a comparu devant le Tribunal, dont la juge l’a remise en liberté et lui a remis son passeport, en fixant la date du 23 février pour l’examen deson procès.
 

A sa sortie du Tribunal, Amira Bouraoui a été emmenée par deux agents de police qui lui ont confisqué son passeport et elle a été retenue à la direction générale de la police des frontières.
 

« Cette séquestration a duré des heures et à partir du moment où j’ai été kidnappée, mon avocat a informé les médias et le consul de France. Les autorités tunisiennes ont alors accordé à ce dernier que j’ embarque pour la France », a-t-elle conclu.


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