Le CAB brise le signe indien : Mieux vaut tard que jamais !
Les Cabistes ont mis fin à une disette qui a duré onze journées. Dans la douleur, ils ont finalement gagné.
Que de fois la victoire était au bout du pied et que de fois elle fut manquée ! Contre EGSG, ce fut la bonne. Le CAB a, enfin, rompu avec la spirale des mauvais résultats grâce à ce but de Seyde obtenu sur pénalty à la… 90’. «Il est vrai qu’on a mis du temps pour remporter ce premier succès. Ce n’était pas facile. Nous n’avons pas fait un match plein, contrairement aux derniers matches, mais nous avons gagné ! Nous espérons que ce sera le déclic pour entamer un nouveau départ dans le championnat. Il s’agit d’une bouffée d’oxygène qui nous permettra de travailler dans une ambiance plus sereine », devait déclarer Ali Machani, l’entraîneur-adjoint, à l’issue de la rencontre. Dans de telles conditions peu importe la manière, l’essentiel était de gagner. Le compteur a marqué trois points précieux mais il n’y a pas lieu de pavoiser. Contrairement aux matches précédents, les Cabistes ont livré, à cette occasion, une toute petite prestation. Ont- ils joué la peur au ventre ? Manquaient-ils de confiance ? Ou bien sont-ils vraiment limités sur le plan technique ? On a l’impression que c’est tout ça à la fois! Le staff technique a aligné pratiquement les mêmes qui ont donné la réplique à la JSO une semaine plus tôt. L’idée était de ne pas déstabiliser, à nouveau, l’équipe pour que les automatismes n’en pâtissent pas. Toutefois si on comprend bien que certains joueurs n’ont pas un temps de jeu suffisant dans les pieds comme Jammali et Noureddine Awende pour pouvoir figurer dans le groupe, on comprend mal que Hidoussi persiste à faire jouer Aymen Omrani comme excentré droit en lieu et place de Guessmi et le faire sortir en cours de jeu. Du temps perdu et donc un vrai gâchis à notre humble avis ! Devant, Bouallegui, qui n’est pas performant aussi bien en défense qu’en phase de relance, se contentant d’exécuter les balles arrêtées comme si c’était sa chasse gardée, continue à bénéficier de la confiance de Hidoussi.
Injuste envers Ferchichi !
Ce faisant, dans le même temps, Ferchichi, qui est plus coriace et accrocheur, est relégué au banc des remplaçants ?!! Ce qui est incompréhensible, demeure cette titularisation de Ahmed Amri qui n’est que l’ombre de lui-même depuis un moment déjà alors que Rayen Mechergui, plein de fraîcheur physique, ne demande qu’à avoir sa chance pour faire «éclater» ses qualités physiques et techniques. Quant à Aloui, Balbouz ou encore Cissoko et Yesser Mechergui, ils sont tantôt titulaires, tantôt suppléants voire hors liste, dans les gradins. Dans pareilles conditions, il est impossible de construire une équipe stable. C’est à n’y rien comprendre ! Le CAB possède un effectif excessivement étoffé mais qui ne sert pas à grand-chose, sommes-nous tentés de déduire… Et ce n’est pas parce que le président du Club est venu féliciter et encourager les joueurs dans les vestiaires après cette victoire contre la lanterne rouge que le CAB va se métamorphoser comme par enchantement. Nous espérons nous tromper et voir les Cabistes reprendre vraiment leur place naturelle dans le football national ! Désormais, c’est au staff technique de composer intelligemment avec les moyens du bord… Les prochaines journées s’annoncent plus que délicates puisque le CAB jouera successivement contre le CA, le CSS et l’OB.
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