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Le CA apprendra-t-il de ses erreurs? : Le temps, c’est de l’argent

 

Aujourd’hui, il faut modérer les ardeurs des fans, en faisant savoir que l’objectif n’est pas encore de viser la lune, mais déjà d’ajuster la mire pour retrouver à l’avenir une place qui cadre avec la renommée d’un grand club tel que le Club Africain.

Pour le plus grand bonheur des supporters clubistes, un gros sponsor compte bien mettre la main à la poche pour s’investir pleinement avec le CA et donc permettre au club de Bab Jedid de commencer un nouveau cycle, alors que dans le même temps, d’autres projets sont également dans les tuyaux. Pour un CA en proie à de grosses difficultés financières ( dettes à éponger, arriérés à payer et salaires à honorer), disposer d’un partenaire en phase avec le club est en soi salutaire car cela permet au club d’avoir une certaine liberté de mouvement pour ne pas focaliser seulement sur les finances, mais aussi de se projeter sur le volet sportif.

À présent, modérons cependant les ardeurs des fans, en faisant savoir que l’objectif n’est pas encore de viser la lune, mais déjà d’ajuster la mire pour tamponner à l’avenir une place qui cadre avec la renommée d’un grand club tel que le CA. Bref, il ne faut pas se mettre une pression en cette période d’intersaison, mais de vaquer à ses occupations principales, loin de tout effet d’annonce qui verse généralement dans le populisme.

Réglementations tous azimuts

Il faut donc du temps pour mieux faire, et le temps, c’est de l’argent comme dit le dicton. Maintenant que des dossiers brûlants sont en voie d’être classés, celui de Zakaria Laâbidi par exemple ( le joueur ayant reçu  l’intégralité de ses dus récemment, soit 1.3 million de dinars), le CA peut avancer et ne plus être otage de ses propres errements passés. A ce propos, toujours volet règlement de litiges urgents, ceux en rapport avec Houcine Benayada, Rodrigue Kossi et Alioune Mbaye, sont en voie de règlement, et ce, après acquittement d’un montant de l’ordre d’un million de dinars, somme que ces joueurs ne tarderaient pas à décaisser. Toujours volet paiement des dus d’anciens joueurs, ceux revenant à Iheb Belhocini et Nabil Lamara ont été touchés par les deux Algériens, soit près de 1,1 million de dinars.

Maintenant, le pactole injecté par le sponsor américain permettra tout d’abord de s’acquitter de ce qui doit l’être, de payer certains créanciers, lever l’interdiction de recrutement et lancer les préparatifs de la nouvelle saison. Ce n’est pas uniquement une question d’argent même si c’est le nerf de la guerre, car il s’agira aussi de soutenir les travaux de la commission technique et de ne pas manifester certaines réticences quand il s’agira de recruter un joueur à forte marge de progression.

Piocher dans le vivier

Aujourd’hui, pour se relancer et rebondir sur la scène, le CA doit apprendre de ses erreurs et ne plus les reproduire. Avec des joueurs libres de droit, d’autres partants et certains autres à bout de souffle, la purge annoncée ne doit pas toucher plusieurs éléments, plutôt jeunes et qui sont déjà intégrés dans le moule du groupe. Limiter les prêts de certains aspirants, puiser encore et toujours dans le vivier et juste alimenter l’équipe par trois ou quatre recrutements ciblés selon des postes précis à pourvoir, surtout en défense, c’est ainsi que le CA devra procéder.

Gageons que Bassem Mehri et ses collègues ont déjà leur petite idée pour  renforcer le groupe en attendant la nomination d’un coach qui devra s’atteler, quant à lui, à davantage souder la cohésion de l’équipe.

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