L’avis de l’expert | Salah Chellouf ex-international du CAB) : «Des défaillances au niveau des latéraux»

L’ex-défenseur cabiste trouve que les latéraux ont été le point faible sur les deux premiers matches.

Salah Chellouf, ex-défenseur international du CAB, nous apporte son point de vue sur la prestation de l’équipe nationale sur les deux premiers matches de la CAN. Face à la Namibie d’abord, notre sélection nationale est passée à côté de son sujet. «La formation qui a joué, à cette occasion, n’était pas la plus appropriée. On attendait Abdi comme latéral gauche, on était surpris de voir Maaloul titularisé à ce poste. Et pourtant, le premier était préparé aux automatismes parce qu’il était là lors des éliminatoires. Il est par-dessus tout plus frais sur le plan physique. C’était une grosse défaillance sur le plan défensif», pense l’ex-international du CAB, Salah Chellouf. Et de continuer : «Le staff technique a compris qu’il fallait faire jouer Abdi d’entrée à gauche de la défense. Les choses se sont mieux déroulées contre le Mali, une équipe pourtant bien plus forte que la Namibie. Et c’est sur l’une de ses montées en attaque justement que la Tunisie a égalisé. Seulement par manque de chance, C’était au tour de Wajdi Kechrida de rater son match face aux Maliens». L’ex-international juge aussi que faire jouer Msakni dans l’équipe de départ et durant tout le temps constitue une grosse erreur d’appréciation. Il faudrait, à son avis, savoir exploiter son talent au moment opportun quand les conditions le permettent . Il donne l’impression qu’il est de trop dans l’équipe. «L’exemple de Salah avec les Egyptiens doit inspirer le staff technique tunisien. Quand l’attaquant de Liverpool est sorti en cours de jeu, l’équipe d’Egypte s’est sentie libérée et a mieux joué».

Et la qualification au second tour maintenant ? «Si nos internationaux gagnent contre l’Afrique du Sud , on a de fortes chances d’éviter de rentrer tôt à la maison, c’est-à-dire de ne pas dépasser la phase de groupe. A défaut d’une deuxième place, on peut se qualifier comme étant classés parmi les meilleurs troisièmes», ajoute-t-il. «Contre le Mali, on a constaté un léger mieux et on aurait pu même aspirer à une victoire si Ltaief avait été plus aguerri et avait eu plus de métier. Mais attention, on aurait bien pu perdre également. Rien n’est donc perdu pour la sélection, il suffit de croire en ses chances. La victoire demain devant les Bafanas Bafanas est indispensable. Si la défense s’est mieux comportée contre le Mali, l’attaque reste faible. Incorporer Selliti en cours de jeu pourrait apporter un plus à ce compartiment. C’est un joueur qui a de l’expérience d’autant qu’il a sauvé plus d’une fois le onze tunisien dans des situations compromises», conclut Salah Chellouf…

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