La poétesse Line Hajer Lachaâl à La Presse : «L’arabe s’adapte bien à la poésie sentimentale»
Le dimanche 12 février 2023, à la Cité de la culture et dans un des box de la Foire du livre, s’est tenue une séance de dédicace de la part de la poétesse Line Hajer Lachaâl pour la promotion et la distribution auprès des lecteurs de son premier recueil poétique intitulé «Quand l’huître chanta».
A la fin de la séance, on s’est entretenu avec la poétesse.
Mme Hajer Lachaâl, présentez-vous aux lecteurs…
Avant tout, je suis connue dans le milieu littéraire sous le pseudonyme Line Hajer Lachaâl. J’ai déjà édité plusieurs articles d’ordre culturel dans le magasine Arts tunisiens («Founoun Tounissia»), et dans la revue libanaise Connaissances et dotations. Je suis titulaire d’un diplôme d’études supérieures de l’histoire des arts et des études grammaticales. Ancien professeur de français, je suis également titulaire d’un diplôme d’études de la littérature française.
A part la poésie, avez-vous d’autres activités ?
Oui. Je suis membre actif dans des clubs culturels proche-orientaux et publie mes écrits dans des revues arabes sous forme de contes et de poésie.
Vous êtes diplômée d’études de la littérature française et vous éditez votre recueil en langue arabe. Pourquoi ?
Je suis bilingue d’éducation et de formation. Toute jeune, j’étais éblouie des œuvres de Nizar Kabbani, à telle enseigne que j’apprenais par cœur plusieurs passages de ses poèmes. J’aimais aussi les œuvres d’autres écrivains et poètes arabes… L’arabe est une langue riche. Elle s’adapte bien à la poésie sentimentale.
Quels sont les thèmes traités dans votre recueil «Quand l’huître chanta» ? «Hina Ghanna Al Mahar» ?
Dans mon recueil j’ai dû traiter trois thèmes.
1er thème : chansons d’amour. Formé d’un ensemble de poésies où je décris les aventures amoureuses et sentimentales de tout un chacun. Je dédie ce thème à Nizar Kabbani que je considère comme mon idole.
2e thème : il traite les chansons patriotiques. En tant qu’artiste intellectuelle, je suis à la recherche perpétuelle de ma patrie, j’ai connu plusieurs pays de ce monde; j’avoue que tout coin de la terre qui ressemble à mon état d’âme pur est considéré comme ma patrie.
3e thème : chansons de l’huître. Dans ce chapitre, j’ai évoqué mon dialogue avec la mer. Esseulée, je me console dans un moment de répit en m’adressant à l’immensité de la mer, l’infiniment grand, et particulièrement à l’huître pour solliciter la liberté ou plutôt l’hymne d’une femme libre. D’ailleurs, la dernière poésie de ce thème est intitulée «Je suis une dame libre».
Avez-vous d’autres projets ?
Oui. Je compte éditer prochainement en langue arabe des contes sous forme de récits courts et de récits très courts.
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