Kiosque international
Afrique : Trois secteurs clés qui dynamisent l’économie du continent en 2024
L’Afrique est actuellement un marché en forte expansion, bénéficiant d’une diversité sectorielle et d’une main-d’œuvre abondante. L’essor technologique des dernières années a élargi l’horizon économique du continent, qui ne repose plus uniquement sur le tourisme, mais tire également profit de ses productions locales variées.
En 2024, trois secteurs clés se révèlent particulièrement lucratifs en Afrique. Le secteur agricole continue de jouer un rôle central, avec des pays tels que l’Éthiopie et l’Ouganda se distinguant comme des leaders mondiaux dans l’exportation du café robusta. De nombreuses entreprises locales investissent également dans la production et la transformation de produits tropicaux.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) gagnent en importance, non seulement en tant qu’outils de communication, mais aussi comme moteurs de création d’entreprises et de génération d’emplois. Les services liés aux TIC, comme les centres d’appels spécialisés dans la gestion commerciale, connaissent une demande croissante.
Enfin, le secteur minier, après une période de ralentissement en 2015, montre des signes de vigueur renouvelée. Des pays comme le Gabon possèdent d’importantes réserves minérales, telles que le fer, le zinc, la bauxite et l’or, attirant ainsi un afflux d’investisseurs industriels vers le continent.
Algérie : Une économie en expansion avec des défis structurels à surmonter
Les récentes analyses du FMI et de la Banque mondiale mettent en lumière les vastes potentialités économiques de l’Algérie, conditionnées toutefois par la nécessité de réformes en profondeur. La solidité financière du pays repose principalement sur les hydrocarbures, qui génèrent 98% des recettes en devises, avec 65% supplémentaires provenant des produits dérivés, selon les statistiques douanières de 2023.
Malgré un taux d’inflation et de chômage élevé, l’Algérie maintient une relative stabilité financière avec des réserves de change d’environ 69 milliards de dollars à la fin de 2023, en plus de 173 tonnes d’or. La dette extérieure est contenue à 1,5% du PIB et la dette publique est maîtrisable à environ 49,5% du PIB. Pour 2024, le PIB est prévu à 263 milliards de dollars, avec un revenu par habitant de 5 720 dollars et un taux de croissance de 4,1%, selon les prévisions de la Banque mondiale. À long terme, le PIB pourrait atteindre 400 milliards de dollars d’ici 2028-2030, sous réserve d’une croissance annuelle de 4 à 5%, de 100 milliards de dollars d’exportations de gaz naturel, et de la réalisation des projets d’infrastructure prévus pour 2030.
Les rapports indiquent que pour absorber la demande supplémentaire de 350.000 à 400.000 emplois par an, due à la forte pression démographique (46,3 millions d’habitants en janvier 2024), l’Algérie devra atteindre une croissance économique de 7 à 8% sur plusieurs années. Il est crucial de dynamiser les secteurs hors hydrocarbures pour contrer la détérioration du pouvoir d’achat, bien que les transferts sociaux, qui ont totalisé plus de 5.000 milliards de dinars en 2023 (soit 37,31 milliards de dollars au taux de 134 dinars pour un dollar), ne puissent constituer qu’une solution transitoire.
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