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Kaïs Saïed : «Nous n’avons pas d’autre choix que de gagner»

 

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, hier après-midi, au Palais de Carthage, Ahmed Hachani, Chef du gouvernement. La réunion a porté sur les travaux du gouvernement dans les derniers jours et son programme pour la période à venir.

Lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat a estimé que la Tunisie est confrontée à des défis économiques, sociaux et financiers et  «que nous n’avons pas d’autre choix que de les surmonter, avec nos propres capacités, en nous appuyant sur Dieu seul, sur nous-mêmes, ainsi que sur nos capacités et les choix de notre peuple». «Et il n’y a aucune place pour accepter une tutelle de qui que ce soit», martèle-t-il.

Ajoutant, et «pour voir nos efforts couronnés de succès, il est nécessaire d’accélérer le contrôle des missions d’audit de l’administration et de la reddition des comptes de tous ceux qui entravent les projets non achevés, alors que les fonds alloués sont disponibles. Ceux qui échouent dans leur mission doivent être tenus pour responsables, car nous menons une guerre de libération. Et nous n’avons pas d’autre choix que de gagner».

L’autre guerre de libération est conduite par notre peuple en Palestine qui est en train de subir un génocide en règle, fait valoir le Chef de l’Etat, déplorant que près  de 64% des martyrs et des blessés sont des femmes et des enfants. «L’eau et l’électricité sont coupées, les maisons et les hôpitaux sont pris pour cible jour et nuit».

Le Président de la République a expliqué que les sionistes commettent des massacres, et à chaque massacre perpétré, ils se présentent comme victimes et trouvent les soutiens de toutes parts. «Ceux-là ont oublié visiblement les droits de l’homme et le droit international humanitaire».

Kaïs Saïed a estimé que l’humanité vit un tournant historique à tous égards, dans notre pays et à l’échelle planétaire. «Ainsi, toutes les forces nationales doivent être en phase avec l’histoire. Et, par ailleurs, chaque conscience vivante dans le monde doit défendre le droit du peuple palestinien à recouvrer son droit et ses terres spoliées».

Dans le même contexte, il rappelle que le mouvement sioniste, qui à la fin du XIXe siècle a élaboré la Déclaration Balfour, est en train d’organiser un nouveau déplacement du peuple palestinien. «Mais si la Nakba avait eu lieu en 1948, le peuple palestinien et la nation tout entière repousseraient cet arrangement et ces tentatives de déplacement forcé», conclut Kaïs Saïed.

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