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Kaïs Saïed : « Les diktats du FMI sont inacceptables »

Le président de la République, Kais Saied, a souligné, jeudi, dans un discours prononcé, à Monastir, au Mausolée Habib Bourguiba, à l’occasion de la commémoration du 23e anniversaire du décès du leader Habib Bourguiba, que « la Tunisie est un État indépendant souverain et ne peut recevoir des instructions de l’étranger ». « La Tunisie n’est pas à vendre, elle est pour les Tunisiens ». a-t-il dit.

La Tunisie dispose de plusieurs ressources pour faire face aux défis économiques et sociaux actuels, a-t-il déclaré, soulignant que le pays n’acceptera, en aucun cas, des diktats de l’étranger.

Il a appelé les Tunisiens à faire preuve de responsabilité et à préserver la paix sociale.

D’après lui, « le problème de la dette se pose chaque année … Il faut que le Fonds monétaire international (FMI), les institutions monétaires et le monde entier comprennent que l’être humain n’est pas juste un chiffre ». Il faut donc respecter la volonté du peuple et prendre en considération la dimension humaine », a-t-il plaidé.

Le chef de l’État a, par ailleurs, critiqué « ceux qui comptent sur des parties étrangères, avides de pouvoir et complotant contre la sécurité de l’État, après avoir spolié des milliards ». Leur but était de faire imploser l’État de l’intérieur, a-t-il accusé.

À ce propos, il a souligné l’impératif de restituer les fonds spoliés et détournés à l’étranger « étant donné qu’ils appartiennent au peuple ». Et de lancer: « nous demandons à la communauté internationale de respecter la volonté du peuple et il ne s’agit, aucunement, d’une faveur de sa part ».

Le président de la République a, par ailleurs, critiqué l’appel au retour à la Constitution de 2014 et la non reconnaissance du nouveau parlement, estimant qu’évoquer un dialogue national n’a aucun fondement après la mise en place d’un parlement élu.

« Le dialogue est du ressort du législateur qui adopte les projets de loi », a-t-il ajouté.

Évoquant l’arrestation de certains politiques, il a expliqué qu’ils sont détenus pour différents motifs qui n’ont rien à avoir avec la liberté d’expression, citant notamment, blanchiment d’argent, assassinat et spéculation.

« La guerre contre la corruption continuera sans relâche » a-t-il assuré.

Par ailleurs, il a également démenti « les rumeurs relayées au sujet des restrictions sur les droits et libertés en Tunisie ».

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