Kaïs Saïed appelle à une rationalisation des institutions publiques
Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, lundi 13 janvier 2025, une réunion au palais de Carthage. D’après un communiqué publié à 2 heures du matin, cette réunion a rassemblé le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, ainsi que plusieurs membres de son cabinet : Issam Lahmar, ministre des Affaires sociales, Noureddine Nouri, ministre de l’Éducation, Mondher Belaïd, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Au cours de cette rencontre, le chef de l’État a insisté sur la nécessité pour chaque responsable impliqué dans la préparation de projets de lois de « tenir compte des attentes, des souffrances et des difficultés des citoyens dans tous les domaines ». Selon lui, « il est impératif de proposer des solutions radicales, au lieu de se limiter à constater les problèmes sans y apporter des réponses globales et durables ».
Rationnalisation et efficacité des institutions publiques
Kaïs Saïed a ordonné un inventaire des institutions publiques qui, « loin de remplir efficacement leurs missions, représentent une charge inutile pour le budget de l’État et les fonds publics ». Il a souligné que cette rationalisation permettra de réorienter les ressources allouées à ces structures vers « des solutions concrètes en faveur des victimes des politiques économiques et sociales ayant entraîné une aggravation de la pauvreté et de l’exclusion ».
Le président a également plaidé pour des réformes dans plusieurs secteurs clés, notamment l’enseignement supérieur, la santé, la formation professionnelle et le droit du travail. Il a appelé à une refonte du système juridique encadrant le travail dans les secteurs public et privé, tout en mettant complètement fin aux pratiques de sous-traitance qu’il considère comme « un obstacle à la justice sociale ».
Kaïs Saïed a conclu en soulignant que la multiplication des institutions publiques ne garantit pas nécessairement leur efficacité. La priorité, selon lui, doit être donnée à « l’existence d’organismes réellement nécessaires et performants, capables de servir les intérêts de la nation et des citoyens de manière optimale ».
R.B.H
lien sur site officiel