Culture

«Imagine» de Karim Thlibi clôture le 58e Festival de Hammamet: Un final qui restera dans les annales

Le rideau est tombé sur la 58e édition du Festival international de Hammamet avec un spectacle qui restera gravé dans les mémoires. «Imagine», création audacieuse de Karim Thlibi, a transporté les spectateurs dans un voyage musical éblouissant, mêlant avec brio opéra et symphonie.    

Dès les premières notes, l’atmosphère était électrique. Le théâtre de Hammamet, écrin de verdure bordé par la Méditerranée, vibrait d’une énergie palpable.

Plus de 900 personnes, venues des quatre coins du pays, ont eu la chance d’assister à ce moment d’exception. Les billets, devenus denrée rare, témoignaient de l’engouement suscité par cet événement. Sur scène, une cinquantaine de musiciens talentueux ont donné vie à la vision de Thlibi.

L’archet virtuose de Zied Zouari dialoguait avec la voix puissante et envoûtante de Nai Barghouti, tandis que les danseurs évoluaient avec grâce, incarnant la musique dans leurs mouvements. L’alchimie entre les artistes était évidente, chacun apportant sa touche unique à ce spectacle total.

Les projections visuelles, œuvres d’Abdelhamid Bouchnak et Rami Jarboui, ont ajouté une dimension onirique au spectacle. Ces images, tantôt abstraites, tantôt évocatrices, se mariaient parfaitement aux mélodies, créant un univers immersif où le temps semblait suspendu.

Le répertoire, savamment choisi, oscillait entre moments d’intense émotion et passages plus légers. L’Orchestre symphonique tunisien, dirigé de main de maître par Mohamed Bouslama, a démontré toute l’étendue de son talent, passant avec aisance d’une ambiance à l’autre. Les Voix de l’Opéra ont apporté une touche de grandeur classique, leurs timbres se mêlant harmonieusement aux instruments.  Parmi les artistes qui ont marqué la soirée, impossible de ne pas mentionner Haythem Hadhiri, Mohamed Ali Chebil, ou encore Sirine Harabi. Chacun a su briller dans son registre, contribuant à la richesse de ce spectacle aux multiples facettes. Plus qu’un simple concert, «Imagine» s’est révélé être une véritable thérapie musicale.

Pendant deux heures, le public s’est laissé porter par les notes, oubliant ses soucis quotidiens pour se perdre dans un monde de beauté pure. Les visages radieux à la sortie du théâtre en disaient long sur l’impact émotionnel de cette performance.

Cette soirée de clôture restera sans doute comme l’un des moments forts de l’histoire du Festival international de Hammamet. Elle a démontré, une fois de plus, la vitalité de la scène artistique tunisienne et sa capacité à créer des ponts entre les genres et les cultures. Alors que les derniers accords s’estompaient dans la nuit étoilée de Hammamet, une chose était sûre: le souvenir de ce spectacle continuera longtemps à résonner dans le cœur des spectateurs chanceux qui y ont assisté.

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