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Il y a sept mois, Kaïs Saïed assurait que la loi électorale n'avait pas besoin d'amendements

Il y a sept mois, Kas Saed assurait que la loi lectorale navait pas besoin damendements

Le projet de loi amendant la loi électorale, proposé hier par une trentaine de députés, a provoqué un tollé général. En plus de son caractère urgent, le timing même de cet amendement a suscité de nombreuses interrogations.

Il y a sept mois, pourtant, le chef de l’Etat assurait au président de l’instance électorale (Isie), qu’il n’y avait aucune raison justifiant un amendement de la loi électorale.

Le 6 mars dernier, lors d’une entrevue au palais de Carthage, le président de la République avait reçu Farouk Bouasker, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections. A l’époque, la date du scrutin présidentiel n’avait pas encore été fixée.

A Farouk Bouasker, Kaïs Saïed avait assuré : « la constitution de juillet 2022 a apporté de nouvelles conditions à l’élection présidentielle et rien ne justifie d’apporter des amendements à la loi électorale. Il n’existe aucune contradiction entre les dispositions de la constitution », assurant que « celui qui pense à tort que cette contradiction existe, devrait se rappeler de la suprématie de la constitution face aux autres textes de loi ».

 

Le chef de l’Etat semble avoir changé d’avis, les enjeux étant complètement différents aujourd’hui.

Hier, en urgence, les députés ont décidé, à quelques jours de la présidentielle, de modifier les dispositions de la loi électorale. A travers cet amendement, ils cherchaient à évincer le tribunal administratif des litiges électoraux. Une manière de se prémunir contre tout risque d’invalidation, surtout après les conflits yant opposé le tribunal administratif à l’instance électorale.

 

R.B.H


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