Ibrahim Debache : le marché tunisien a besoin de 80 mille voitures par an
Le président de la chambre syndicale des concessionnaires et des constructeurs automobiles, Ibrahim Debache, a souligné, le mercredi 27 novembre 2024, que malgré les revendications des professionnels du secteur en faveur de la libéralisation, la Tunisie reste toujours soumise au système des quotas, en raison des pressions économiques croissantes au cours des dernières années.
« Le ministère du Commerce a été contraint de réduire de 10% les quotas établis. En prenant en compte à la fois le circuit officiel et le marché parallèle, on immatricule chaque année plus de 80 mille voitures neuves ou récentes, ce qui correspond aux besoins du marché. Dès que les quotas des concessionnaires officiels sont réduits, la compensation se fait via le marché parallèle, qui fonctionne principalement sur le système FCR », a expliqué M. Debache sur Express FM.
Il a ajouté : « Nous ne nous opposons pas au marché des FCR, mais au commerce qui profite des avantages fiscaux. Nous avons ainsi demandé une période d’incessibilité d’un an, afin que les personnes qui importent des voitures ne les revendent pas immédiatement. Il est essentiel de trouver des solutions permettant aux Tunisiens, en fonction de leurs moyens et de leur pouvoir d’achat, de pouvoir acquérir une voiture en Tunisie sans avoir à se tourner vers le marché de l’occasion ou le marché parallèle. »
Concernant l’année 2023, 72.332 voitures ont été immatriculées en Tunisie, marquant une hausse de 2,77% par rapport à 2022. Parmi celles-ci, 55.813 véhicules neufs ont été enregistrés, contre 55.455 l’année précédente, soit une légère augmentation de 0,64%. En revanche, le marché parallèle a connu une hausse importante de 10,7%, avec 16.519 ré-immatriculations, contre 14.922 en 2022.
M.B.Z
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