Economie tunisie

High tech & Innovation

Italie – Tunisie Renforcement de la cybersécurité:  dans le secteur bancaire : le CBF  et l’Amen Bank s’associent

Le 31 octobre 2023, le Conseil bancaire et financier (CBF) a scellé un partenariat avec l’Amen Bank visant à renforcer leur sécurité contre les menaces cybernétiques en adhérant aux services de cybersécurité du Cert (Computer Emergency Response Team). Cette convention annuelle, renouvelable, a été signée par Mouna Saïed, déléguée générale du CBF, et Néji Ghandri, président du Directoire d’Amen Bank. Le Cert Bancaire, rattaché au CBF, a développé une gamme de services pour aider les membres du conseil à prévenir les attaques ciblées, à détecter les menaces plus facilement et à minimiser les risques liés à la cybersécurité. Mme Saïed a souligné que les services du Cert sont désormais disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et elle a exprimé sa confiance dans la collaboration des banques et des établissements financiers pour renforcer la sécurité. Pour sa part, M. Ghandri a justifié le choix de la banque de recourir aux services du Cert en raison de la nécessité pour les établissements financiers de mettre en place une surveillance complète de la sécurité, des équipements et des logiciels nécessaires, ainsi que des procédures de sécurité. Il a souligné que la digitalisation exige un renforcement maximal de la sécurité, compte tenu de la croissance des attaques cybernétiques, et a encouragé tous les établissements financiers et banques à être sensibilisés à cette question. Il a également exprimé l’importance de la collaboration avec le Cert Bancaire pour aider le secteur bancaire à disposer rapidement des compétences requises en matière de sécurité et souligné que cette collaboration pourrait contribuer au développement de la digitalisation et à la création de banques plus sécurisées.

Afrique du Sud: Lancement de la deuxième phase du projet SA Connect

Hier samedi 4 novembre, le ministre sud-africain des Communications et des Technologies numériques, Mondli Gungubele, a inauguré la deuxième phase du projet SA Connect, qui a été lancé par le gouvernement sud-africain en 2013 pour offrir un accès abordable au haut débit à l’ensemble de la population. La première phase était une phase pilote qui a connecté 970 institutions publiques à Internet. La deuxième phase, approuvée en février 2022, a pour objectif de fournir un accès au haut débit à 80 % des administrations publiques, des communautés et des foyers au cours des trois prochaines années, avec des vitesses de 10 à 100 mégabits par seconde en fonction des besoins. En février 2023, le gouvernement a alloué 3 milliards de rands supplémentaires (162,8 millions USD) au ministère des Communications et des Technologies numériques pour soutenir la mise en œuvre du projet. L’objectif de SA Connect est de connecter tous les établissements de santé, écoles et installations gouvernementales et, à ce jour, 4.565 foyers et 124 points d’accès Wi-Fi communautaires ont été connectés dans 11 municipalités de district en Afrique du Sud.

Smartphones: Le Kenya et la Zambie s’engagent dans la fabrication locale

En réaction à la constante hausse des prix des smartphones importés, de plus en plus de nations africaines font le choix stratégique de privilégier la production locale de ces appareils. Cette tendance prend de l’ampleur à travers le continent. Un exemple concret de cette démarche est la récente inauguration de la première usine d’assemblage de smartphones au Kenya. Cette réalisation marque un jalon significatif dans la quête de l’autosuffisance technologique de la région. De plus, la Zambie, avec une vision proactive, envisage de suivre cette voie en prévoyant d’établir sa propre usine de fabrication de smartphones d’ici juin 2024.

Cette initiative démontre la volonté des pays africains de réduire leur dépendance vis-à-vis des importations coûteuses et d’investir dans la croissance de leur industrie technologique locale. Felix Mutati, ministre de la Technologie et des Sciences en Zambie, a annoncé cette initiative lors du sommet Africa Fintech 2023 à Lusaka. Selon lui, produire localement ces appareils permettra de réduire les coûts des smartphones sur le marché zambien, favorisant ainsi l’inclusion en matière de connectivité. Pour sa part, le président zambien, Hakainde Hichilema, avait déjà signé un accord en septembre dernier avec la société technologique chinoise ZTE pour ouvrir une usine d’assemblage de smartphones en Zambie. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de transformation économique intelligente du gouvernement visant à accélérer le développement de l’écosystème numérique national. A noter que les résultats de l’enquête nationale sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) menée par l’Autorité zambienne des TIC (Zicta) en 2022 révèlent que 63,3 % de la population a accès à des téléphones mobiles, mais seulement 51,8 % des Zambiens en possèdent réellement un. De plus, seuls 35,8 % des téléphones mobiles actifs dans le pays sont des smartphones.

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