Guerre au Liban : Frappe aérienne ennemie près de l’aéroport international de Beyrouth

L’ennemi annonce la mort d’un autre militaire, portant à 13 le nombre total de soldats sionistes tués à la «frontière libanaise».

SYNTHÈSE — L’armée de l’air sioniste a mené hier une frappe dans la banlieue sud de Beyrouth,  près de l’aéroport international, toujours opérationnel, a indiqué une source de sécurité à l’AFP.

De son côté, l’armée sioniste annonce une «attaque ciblée» dans la banlieue sud de Beyrouth, un des fiefs du Hezbollah, contre lequel l’entité sioniste mène une offensive au Liban depuis deux semaines.

L’armée «mène actuellement une frappe ciblée dans la région de Dahieh» (terme arabe signifiant «banlieue» et désignant la banlieue sud de la capitale libanaise), selon un communiqué de l’armée publié peu après 15h50 (13h50 heure tunisienne) et qui ne donne pas d’autres détails.

«Une trentaine de villages» libanais bombardés

L’aviation sioniste a bombardé hier «une trentaine de villages» dans le sud du Liban, frontalier du nord de l’entité sioniste, «en moins d’une demi-heure», a annoncé l’agence officielle libanaise ANI.

L’armée ennemie a également assuré avoir frappé 120 cibles du Hezbollah «en une heure» dans le sud du Liban.

Elle a aussi averti qu’elle allait «bientôt» viser le Hezbollah dans la «zone côtière» du sud du Liban et enjoint les habitants à ne pas se rendre sur les plages ou en mer dans cette région.

Les forces armées sionistes «viseront bientôt les activités […] du Hezbollah dans la zone côtière», annonce le porte-parole de l’armée sioniste pour le public arabophone, Avichai Adraee, dans un message sur Telegram.

Selon ANI, des «séries de frappes» ont eu lieu dans diverses autres zones du sud du pays, alors que les tirs transfrontaliers entre l’entité sioniste et le Hezbollah libanais se sont transformés le 23 septembre en guerre ouverte.

Le Hezbollah dit viser des soldats sionistes dans le Liban-Sud

En revanche, le Hezbollah libanais a affirmé, hier, viser des soldats sionistes dans plusieurs villages du sud du Liban, où l’entité sioniste mène une offensive terrestre depuis une semaine.

Les combattants ont «bombardé les forces israéliennes à Maroun al-Ras avec une salve de roquettes», selon un communiqué du mouvement pro-iranien.

Dans un communiqué distinct, le Hezbollah a annoncé avoir «bombardé un rassemblement de forces ennemies sionistes dans la localité de Blida avec roquettes et obus».

Plus tôt, le Hezbollah a annoncé avoir bombardé plusieurs localités et positions militaires dans le nord de l’entité sioniste, frontalier du sud du Liban.

L’armée sioniste annonce qu’«environ 135 projectiles» tirés par le Hezbollah libanais ont pénétré dans l’espace sioniste hier.

«À 17H00 (15H00, heure tunisienne), environ 135 projectiles tirés par l’organisation […] du Hezbollah sont passés en territoire sioniste depuis le Liban», indique un communiqué militaire. A 18H00 (16H00, heure tunisienne), les services de secours sionistes n’avaient fait état d’aucune victime à la suite de ces tirs.

«Plusieurs localités au nord de Haïfa» ciblées

Le parti chiite, qui tire depuis un an des projectiles sur le territoire sioniste, a également dit avoir visé à deux reprises «plusieurs localités au nord de Haïfa», la grande ville du nord de l’entité sioniste, avec d’«importantes salves de roquettes».

L’armée sioniste a annoncé hier la mort d’un de ses soldats «lors de combats à la frontière libanaise», portant à 13 le nombre des militaires israéliens tués sur le front nord depuis le début de l’offensive militaire au sol contre le Hezbollah le 30 septembre.

Aviv Magen, sous officier de réserve âgé de 43 ans, «est tombé au combat à la frontière libanaise», indique un communiqué militaire. L’armée avait annoncé plus tôt la mort d’un autre soldat près de la frontière avec le Liban.

Plus de 400.000 personnes ont fui le pays vers la Syrie en deux semaines, selon les autorités

Plus de 400.000 personnes, Syriens et Libanais cumulés, ont fui le Liban vers la Syrie depuis le 23 septembre, selon les dernières estimations du Centre de crise libanais.

Ce dernier précise qu’il s’agit de «300.774 Syriens et de 102.283 Libanais», alors que le Haut Commissariat pour les réfugiés de l’ONU (HCR) rapporte que des Palestiniens, Soudanais, réfugiés et ressortissants d’autres pays ont également traversé la frontière pour échapper aux bombardements aériens sionistes quotidiens sur le sud, l’est du pays et la banlieue sud de Beyrouth.

La Presse de Tunisie avec agences et médias

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