Gaza sans lueur d’espoir : Souffrance et martyre d’un côté, mensonges et arrogance de l’autre

• L’hôpital al-Shifa déclaré « zone de mort en raison des pénuries d’eau, d’électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical… »
• L’ONU « considère que plus des deux tiers des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés par la guerre et soumis depuis le 9 octobre à un siège hermétique » par Israël 

L’histoire est un éternel recommencement, comme dit le proverbe qui vient d’être vérifié encore une fois avec le lancement de l’agression barbare perpétrée par l’armée d’occupation sioniste contre les Palestiniens de la bande de Gaza qui, de l’avis général, dépasse tout entendement par l’ampleur de l’horreur et des atrocités subies par les populations civiles, dont notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées.

Un éternel recommencement dans le sens où le déclenchement des vagues de bombardements s’est fait sur la base de mensonges et de propagandes savamment orchestrés par la machine médiatique et les déclarations des officiels sioniste et leurs alliés inconditionnels occidentaux, plus précisément américains et britanniques.

En effet, plus de quarante-cinq jours, les médias occidentaux ont donné de la voix à la machine propagandiste sioniste, en présentant des thèses mensongères sur le 7 octobre.

Mais voilà que les résultats d’une enquête, rendus publics par le journal Haaretz, démontrent qu’un grand nombre de corps de colons israélien, retrouvés calcinés ont été touchés par des tirs d’un hélicoptère militaire israélien. Et d’un…

Un tissu de mensonges pour justifier les crimes perpétrés sur les civils

Ensuite, et après l’incursion terrestre à l’intérieur de Gaza, les militaires de Tel-Aviv ont fait fi de toutes les conventions internationales en s’en prenant, notamment, aux établissements hospitaliers, les privant d’électricité, d’eau et du minimum d’équipements médicaux, causant la mort de malades dont des nourrissons dans les couveuses, sans oublier la mise à mort des personnels parmi les médecins et les soignants.

Ces incursions ont été effectuées dans les hôpitaux, plus précisément dans le plus grand hôpital al-Shifa, sous prétexte qu’il abritait des chefs du Hamas et qu’il servait de poste de commandement à la Résistance palestinienne et de dépôt d’armements et de munitions.

Mais là aussi, il s’est agi d’un nouveau gros mensonge puisque malgré tous les « efforts », rien n’a été prouvé. Et de deux…

Et l’autre allégation quant à de prétendus tunnels, présentés comme de véritables « couloirs de la mort » aménagés sur toute l’étendue souterraine sous la ville de Gaza. Finalement, rien de tout cela n’est vrai. Le tout s’est avéré en fin de compte un tissu de mensonges pour justifier les atrocités des criminels de guerre israéliens.

Ce qui rappelle, étrangement, les allégations sur de prétendues armes massives et d’un « canon géant » débitées par la même machine propagandiste occidentale pour préparer l’opinion publique à l’idée de l’invasion de l’Irak en 2003

Pour revenir à la situation sur le terrain, bon à savoir qu’au moment où l’on parle, des négociations entreprises sous l’égide des Etats-Unis d’Amérique et de l’Etat du Qatar sont en cours pour libérer les otages…

41 membres d’une même famille sont morts dans une frappe israélienne

Des sources qataries autorisées assurent qu’il ne reste que des obstacles avant un accord sur les otages. C’est le Premier ministre qatari, Mohamed Ben Abderrahmane Al-Thani, qui l’a révélé avant d’ajouter que cet accord repose uniquement sur des questions pratiques « mineures ».

En même temps, les combats se poursuivent, plus violents que jamais, dans le centre de Gaza et plus particulièrement dans les environs du camp de Jabalya.

Selon un témoignage d’un journaliste de l’AFP, une succession de bombardements aériens rapprochés a été constatée et des colonnes de fumée ont été vues au-dessus du camp de réfugiés de Jabaleya où « 41 membres d’une même famille sont morts dans une frappe israélienne sur leur maison à Jabalya », comme l’a rapporté l’agence palestinienne Wafa, alors que les frappes israéliennes se concentrent sur l’Hôpital indonésien à Jabaleya.

En ces mêmes moments, l’armée sioniste reconnaît la perte de cinq soldats ;  faisant au total 64 militaires tués à Gaza depuis le début de la guerre. Mais selon des sources de la Résistance, les pertes sionistes sont beaucoup plus élevées.

Et persistant dans cette arrogance, faisant fi des appels de la Communauté internationale, l’occupant sioniste poursuit ses opérations de génocide à très grande échelle faisant, jusqu’à présent, plus de treize mille martyrs dont 5.500 enfants, sachant qu’Israël, en jurant « anéantir la Résistance palestinienne », est prêt à exterminer un peuple. Plus encore, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme qualifier, désormais, l’Hôpital al-Shifa comme étant une « zone de mort dans la mesure où la situation est désespérée en raison des pénuries d’eau, d’électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical…»

En outre, l’agence de presse AFP indique que l’Organisation des Nations unies, « considère que plus des deux tiers des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés par la guerre et soumis depuis le 9 octobre à un siège hermétique » par Israël, qui bloque les livraisons de nourriture, d’eau, d’électricité et de médicaments.

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