Froid, répliques persistantes, hôpitaux débordés…le cauchemar syrien
Le journaliste syrien Abdelhamid Taoufik a déclaré, dans une intervention dans Sbeh Ennes, que le séisme, qui a frappé, tôt hier matin, le Nord de la Syrie et le Sud de la Turquie, était dévastateur et que les dégâts qu’il a causés dépassent les limites de l’imaginable.
« Les répliques se poursuivent jusqu’à maintenant, la dernière s’étant produite, il y a trente minutes », a-t-il ajouté, précisant qu’elle a été ressentie par les habitants de la ville sinistrée de Alep, de Dir Ezzour, au niveau des frontières avec l’Irak.
« Au moins deux milles personnes ont trouvé la mort et plus cinq mille ont été blessées, selon les dernières données, rendues publiques par les autorités locales. Ce bilan risque de s’alourdir, les opérations de secours se poursuivant dans des conditions difficiles », a-t-il encore dit.
Il a, également, indiqué que la météo, extrêmement défavorable avec un froid glacial, a accentué les souffrances de la population et perturbé les opérations de sauvetage. « Des centaines de familles ont passé la nuit en plein air et les hôpitaux n’arrivent plus à prendre en charge les blessés. Les écoles et les universités sont devenues des centres d’accueil…Nous vivons une vraie catastrophe », a-t-il précisé.