Faouzi Ben Abderrahman critique l’initiative autour de Nasreddine Shili

L’ancien ministre, Faouzi Ben Abderrahman a indiqué que la majorité des candidats à la présidence portait la même conviction que celle du président de la République, Kaïs Saïed : celle de l’envoyé de Dieu censé délivrer le pays et le guider vers la lumière.

Dans une publication Facebook du 27 juillet 2024, Faouzi Ben Abderrahman a évoqué l’exemple de la candidature du cinéaste, Nasreddine Shili. Selon lui, ni ce dernier ni la majorité des candidats ne semblent connaître l’ampleur de la situation au sein des institutions de l’État et de l’administration.

Nasreddine Shili avait présenté un programme selon lequel il y aura une nouvelle constitution et une élection présidentielle anticipée au bout de 24 mois, soit deux années. Il a, aussi, affirmé que le salaire du président sera abaissé à 5.000 dinars. Faouzi Ben Abderrahman a critiqué la chose et est même allé jusqu’à la qualifier de populiste.

L’ancien ministre a considéré que le sauvetage du pays nécessitait l’intervention d’une équipe composée de centaines ou de milliers de personnes. Une critique directe à l’initiative de Nasreddine Shili selon laquelle le gouvernement sera restreint. Faouzi Ben Abderrahman a affirmé qu’un président pouvait recevoir n’importe quel salaire voire 100.000 dinars et que ce point ne le gênait pas. Selon lui, il s’agit d’une question de compétence et non de rémunération.

L’ancien ministre a considéré que la propagation de l’idée de l’envoyer de Dieu et du sauveur était le fruit de l’incapacité des Tunisiens à travailler et à réfléchir en équipe. 

S.G