Economie tunisie

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GCT — «Total-Energies» : Un contrat-cadre pour l’approvisionnement en soufre

Un contrat-cadre pour l’approvisionnement en soufre vient d’être signé, récemment, au siège du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, entre le Groupe chimique tunisien (GCT) et le Groupe «Total-Energies». Ce contrat, d’une durée de cinq ans, explique le ministère de l’Industrie dans un communiqué, s’inscrit dans le cadre du «développement de la politique du groupement et son ouverture sur les nouveaux fournisseurs et la diversification des sources d’approvisionnement en soufre pour répondre aux besoins productifs de l’entreprise en la matière». «Total Energies» est une société française de production de pétrole et de gaz implantée dans plus de 130 pays et est considérée comme l’une des six plus grandes entreprises pétrolières au monde. Elle est spécialisée dans la prospection, l’extraction et le transport du pétrole brut, du pétrole raffiné, du gaz naturel et des produits pétrochimiques ainsi que dans la production et la commercialisation du soufre en particulier.

Ccis — Forum sur les importations et les exportations vers la Libye : Mettre en avant les mécanismes de financement

La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (Ccis) organise, aujourd’hui, un forum sur le thème «Le règlement financier des importations et exportations : financement des exportations vers la Libye». Un forum qui a pour objectif de sensibiliser les opérateurs économiques tunisiens par rapport aux mécanismes de financement et d’appui pour exporter vers le marché libyen.

Le programme de ce forum comprendra trois séances. La première séance est une séance d’information sur la situation actuelle en Libye en rapport avec les ouvertures des lettres de crédit. La deuxième séance sera consacrée à une formation sur le règlement financier des importations et exportations et les lettres de crédit. Et, enfin, la troisième séance se déroulera sous forme de questions-réponses sur les thèmes proposés.

Ridha Chkoundali  : «La lutte contre la corruption ne doit pas se limiter à de simples slogans»

«La lutte contre la corruption passe par le changement des lois qui ont conduit à la prolifération de ce phénomène», c’est ce qu’a affirmé l’expert en économie, Ridha Chkoundali, lors d’une récente intervention sur les ondes d’une radio privée.

Selon lui, la lutte contre ce fléau ne doit pas se limiter à de simples slogans. «Il est nécessaire de changer les lois, notamment en ce qui concerne les cahiers des charges qui ont été conçus spécifiquement pour quelques investisseurs. S’ajoute à cela le manque, voire l’absence de concurrence entre les acteurs économiques dans certains domaines, à l’instar de celui des banques», a-t-il fait savoir.

Il a insisté sur la modification de la loi portant sur les marchés publics et des démarches administratives qui ont engendré un environnement peu attrayant pour les investissements. «La pression fiscale élevée a, pour sa part, entraîné une migration vers l’économie parallèle et le recours à l’évasion fiscale. Il est nécessaire de réduire les taux d’imposition et élargir la base fiscale. L’expert a également dévoilé que «la numérisation n’a pas été intégrée au sein de l’administration».

L’expert a aussi salué la révision de la loi n°54 du 19 août 2014 relative à loi de finances complémentaire pour 2014, annulant, plus précisément, son article 16 qui interdit la détention de sommes supérieures à cinq mille dinars en liquide, dont l’origine est inconnue. «La peine infligée dans ce cas de figure concerne de nombreux individus en raison du nombre important des personnes impliquées dans l’économie parallèle. Il était possible de mettre en place ce type d’interdiction dans les économies qui ne sont pas affectées par le marché parallèle».

D’autre part, Chkoundali a fait savoir que compter sur ses propres moyens ne nécessitait pas d’avoir de grandes réserves de devises ou de diminuer le déficit de la balance commerciale. «Fitch Rating et les autres agences de notation ont pris en compte ces deux éléments afin de démontrer que la Tunisie pouvait respecter ses engagements, plutôt que de les considérer comme une preuve de l’amélioration de l’économie tunisienne». Il a considéré que le faible taux de croissance est le résultat de la politique d’austérité en matière d’importation des produits requis et des matières premières.

«Des taux de croissance de l’ordre de 0,4% et de 0,6% entraînent une diminution des recettes fiscales de l’Etat, ce qui entraîne, par ricochet, l’obligation pour celui-ci de contracter des emprunts afin de répondre à ses besoins budgétaires», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «La Tunisie pourrait contracter des prêts auprès du Fonds monétaire International, sans toucher à la souveraineté nationale».

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