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Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis – Adhésion à l’Evbb : Contribuer à la compétitivité internationale des entreprises tunisiennes

La Chambre de commerce et d’industrie de Tunis vient d’annoncer son adhésion, en tant que membre, à l’Association européenne des instituts de formation professionnelle (Evbb).

L’Evbb est une organisation européenne regroupant des associations étatiques, des instituts de formation, ainsi que des prestataires de services de formation aux niveaux national, régional et local. Son objectif principal est de promouvoir et d’améliorer la qualité de la formation professionnelle à travers toute l’Europe.

En rejoignant cette prestigieuse association, la Ccit réaffirme son engagement à renforcer la formation professionnelle en Tunisie, à développer des partenariats internationaux et à offrir des solutions innovantes et adaptées aux besoins des entreprises et des professionnels. Cette adhésion permettra également à la Ccit d’échanger les bonnes pratiques et de bénéficier d’une expertise européenne reconnue dans le domaine de la formation. La Ccit se réjouit de cette nouvelle opportunité qui s’inscrit dans sa mission de contribuer à la compétitivité des entreprises tunisiennes à l’échelle internationale.

«Health awards 2024» : Huit destinations à l’honneur

A l’occasion du sommet mondial du tourisme médical «Health awards 2024» qui se tiendra, le 7 novembre 2024, à Dubaï, une dizaine d’entreprises tunisiennes opérant dans le secteur du tourisme médical, seront distinguées. Initié par la Health Tourism Industry (HTI), une structure para-publique européenne, cet événement comblera de ses honneurs huit destinations d’excellence du tourisme médical, dont la Tunisie, les Emirats arabes unis, la Turquie, la Malaisie, l’Inde, la Thaïlande, Singapour, ainsi que d’autres pays européens.

La participation tunisienne est organisée par la HTI, en partenariat avec la Chambre nationale des entreprises des services de santé (Cness), la Chambre nationale des établissements sanitaires privés (Csnesp) et la Fédération nationale de la santé relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) avec l’appui du ministère de la Santé.

Le président de la Cness, Ghazi Mejbri, a déclaré, au cours d’une conférence de presse, qu’une dizaine d’opérateurs tunisiens, agissant dans divers maillons de la chaîne de valeur du tourisme médical (cliniques, agences d’intermédiation, plateformes électroniques de télémédecine et sociétés de services…), recevront diverses distinctions. Par ailleurs, Mejbri a également indiqué que les entreprises seront sélectionnées à la faveur d’un appel à candidature par un jury national sur la base de critères précis. 

Abdelkader Boudrigua : «Créer des emplois de qualité dépend d’un taux de croissance respectable»

Abdelkader Boudrigua, le président du Cercle des financiers tunisiens, a précisé, lors d’une intervention radiophonique, que l’économie nationale n’est pas capable de créer des emplois qui peuvent fournir des revenus respectables. Il n’est pas possible d’ambitionner de développer des stratégies financières et économiques lorsque des données fiables et pertinentes ne sont pas disponibles. L’absence d’une estimation du taux de croissance relative au troisième trimestre de l’année en cours est une véritable entrave. Il est, également, impossible d’effectuer un suivi en temps réel des stocks de certains produits à l’instar des pommes de terre.

Selon Boudrigua, «les indicateurs concernant l’investissement ne sont, en fait, que des intentions et non pas des projets réalisés. Il y a, aussi, le problème du stress hydrique qui s’impose comme une grande priorité. Le mode de développement économique adopté actuellement ne permet pas le dépassement des seuils de 2,5 et de 3% de croissance. Or, il n’est pas possible de créer des emplois de qualité si les taux de croissance n’avoisinent pas les 6 et 7%. Le développement ne devrait pas être limité aux régions intérieures, mais devrait également comprendre les grandes villes». 

Abdelkader Boudrigua a fait savoir que les start-up préfèrent s’installer à l’étranger à cause de la législation en vigueur, ce qui est considéré comme une forme de fuite des talents. Il est nécessaire d’encourager les jeunes à entreprendre et il est important de réviser les législations en vigueur à même de les inciter à créer leurs propres entreprises et à adopter le statut de consultant ou de freelancer.

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