Economie tunisie

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Afin de stimuler l’emploi : Signature de la convention de financement du projet «Soprotic»

La Facilité Investissements pour l’Emploi (IFE) a signé le 25 octobre une convention de subvention avec «Soprotic», une société tunisienne spécialisée dans la fabrication de chaussures «Soprotic». Le projet qui s’étalera sur une période de trois ans a pour objectif de créer plus de 265 nouveaux emplois et d’améliorer les conditions de travail pour 238 employés existants.La subvention, d’un montant de 1.01 million d’euros, vise à soutenir la construction et l’équipement de la nouvelle usine de production de chaussures. L’IFE continue de promouvoir des investissements visant à stimuler l’emploi de qualité en Tunisie et dans d’autres pays africains. Cette subvention s’inscrit dans le cadre de l’Initiative spéciale «Emploi décent pour une transition juste » du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).

Mohamed Salah Ayari : «Un taux de croissance ambitieux mais réalisable»

«Le ministère des Finances a pris en compte certaines dispositions émises au Conseil national des impôts concernant le projet de loi de finances pour l’année 2024. Ce dernier est considéré comme modéré car il comprend certains privilèges, certaines exonérations et certaines aides, en plus des procédures visant à réduire l’évasion fiscale», a déclaré, récemment, Mohamed Salah Ayari, conseiller fiscal sur les ondes d’une radio privée.  D’après son analyse, le taux de croissance sur lequel était basé le budget de l’État pour l’année 2024, soit de l’ordre de 2,1%, est un taux plutôt ambitieux, «mais sa réalisation reste possible en cas de succès de la prochaine saison touristique. Un taux qui peut être atteint dans le cas où il y aura une belle saison agricole déclinant la productivité escomptée».Il a aussi exprimé sa crainte quant au prix moyen du baril de pétrole, « soit à hauteur de 81 dollars le baril, hypothèse sur laquelle repose le projet de budget de l’État pour l’année 2024. Il y a une possibilité d’enregistrer une hausse des prix du pétrole au cours de l’année prochaine, de surcroît à la lumière du récent accord entre l’Arabie Saoudite et la Russie concernant la réduction de la production. L’hypothèse de 90 dollars le baril de pétrole aurait pu être plus proche de la réalité», a-t-il prédit.Pour ce qui est du projet de loi de finances pour l’année 2024 et de ses nouveautés, le conseiller fiscal a parlé de la création d’une ligne de financement de 20 millions de dinars dans le cadre de l’autonomisation économique des groupes vulnérables et à faible revenu. «Il s’agit d’un objectif important dont le financement sera à la charge du budget de l’Etat. Aussi, le projet de loi de finances pour l’année prochaine a établi des procédures de contrôle des prix du café et du thé, en permettant à l’Office tunisien du commerce de bénéficier de la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée lors de l’importation de ces matières, comme pour le riz et le sucre» a-t-il précisé.

PLF 2024 : Une nouvelle taxe sur les dérivés de lait

Le projet de la loi de finances 2024 propose la mise en place d’une taxe sur les dérivés de lait (Article 35) à appliquer à l’importation, à l’exportation ainsi que sur la production nationale. Cette taxe s’élève à 1,500 dinar sur le kilogramme de la ricotta, 2d/kg sur les fromages fondus et la crème, et 3d/kg sur le reste de fromages. D’après le PLF, cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés en vue de récupérer les dépenses de compensation du lait, étant donné que 35% de la production nationale de lait sont destinés à la production de yaourt et de fromages.Le PLF 2024 a précisé que près de 1,2 million litres de lait subventionné sont orientés quotidiennement aux différentes unités de production de dérivés de lait (yaourt et fromages), dans les différentes régions du pays.

Jean-Michel Dalle, directeur général «Agoranov» : Encourager le développement de la «Deep technologie»

Lors d’une rencontre radiophonique, Jean-Michel Dalle, directeur général de l’incubateur français de start up «Agoranov», a déclaré que ce dernier a réussi à accompagner plus de 500 startup, dont 80% opérant dans le domaine de la «Deep technologie», et ce, sur une période  de 20 ans. Selon lui, il est important d’investir dans le domaine de la recherche scientifique et de la technologie profonde en raison de la grande gravité des risques qui entourent le domaine de la recherche. «Sur 1.000 initiatives visant à créer un nouveau médicament dans le monde, seulement une seule aboutit au succès», a-t-il fait savoir.  Par ailleurs, Dalle a développé la «Deep technologie» qui  représente une porte de sortie pour trouver des solutions appropriées à de nombreux problèmes soulevés dans divers pays du monde. Il est nécessaire d’encourager les investissements dans ce domaine et de renforcer la confiance dans les compétences dont regorge la Tunisie afin qu’elle puisse devenir un pôle de la «Deep technologie» dans la région. Il est primordial pour la Tunisie de croire davantage en ses capacités et d’unir les efforts en vue d’atteindre cet objectif».

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